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mardi 31 août 2010

Prosper Mérimée - Lokis, le manuscrit du Professeur Wittembach


Lokis, le manuscrit du Professeur Wittembach
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Lecture : Éric 
Nouvelle - Fantastique
Durée : 1h 47min - (97,6 Mo)



Dans la nouvelle Lokis, le comte Michel Sémioth, sorte d'homme-ours, en proie au vampirisme, tue la jeune femme qu'il vient d'épouser en la mordant à la gorge, avant de disparaître.

« Le professeur Wittembach  se rend au château de Médintitlas afin d'étudier certains volumes que contient la bibliothèque des Szémioth. Rapidement, l'atmosphère et le comportement de la comtesse et de son jeune fils intriguent le savant. La curiosité se mue en inquiétude au fil des confidences de leur médecin particulier, le docteur Froeber. Celui-ci relate en effet les circonstances qui firent perdre la raison à sa patiente lorsque, quelques jours après son mariage, elle fut enlevée et agressée par un ours. Tombée dans la folie, elle mit cependant un enfant au monde, qui, devenu jeune homme, s'apprête à son tour à prendre épouse. [...] »



 

Prosper Mérimée (1803-1870) 


Texte intégral sur Wikisource


Écouter en ligne :




Pour aller plus loin...


Lokis sur Wikipédia.

lundi 30 août 2010

Les Lectures de Milunisu


Pour voir la page d'un livre audio : cliquer sur le titre.

 

samedi 28 août 2010

Les Lectures d'Augustin Brunault


Pour voir la page du livre audio : cliquer sur le titre.

 

Georges Rodenbach - Le Carillonneur


Le Carillonneur
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Lecture : Pomme
Roman
Durée : 9h 20min - (508 Mo)




« La Grande Place de Bruges, ordinairement déserte, traversée par de rares passants, des enfants pauvres à la dérive, un peu de prêtres ou de béguines, s’imagea soudain de groupes indécis, d’îlots noirs tachant l’étendue grise. Des rassemblements se formaient.

On avait fixé pour le premier lundi d’octobre, à quatre heures, le concours de carillonneurs. La fonction de carillonneur de la ville se trouvait vacante par le décès du vieux Bavon De Vos, qui l’occupa avec honneur durant vingt années. Il y avait lieu d’y pourvoir aujourd’hui, selon la coutume, par un concours public, où le peuple serait, pour ainsi dire, appelé à décider lui-même en acclamant par avance le vainqueur. 


C’est pourquoi, on avait choisi le lundi, tout travail cessant à midi, ce jour-là de la semaine, qui de la sorte participait encore de la vacance du dimanche. Ainsi, le choix pourrait être vraiment populaire et unanime. N’était-il pas juste que le carillonneur fût élu ainsi ? [...] »



Georges Rodenbach (1855-1898)


Texte intégral sur Wikisource.



Écouter un extrait : Partie I - Chapitres 01 et 02





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Partie I : Le Rêve (16 chapitres)
- 01 - 02
- 03 - 04 - 05
- 06 - 07 -08 - 09
- 10 - 11 - 12
- 13 - 14 - 15 - 16


Partie II : L'Amour (12 chapitres)

- 01 - 02 - 03 - 04
- 05 - 06 - 07 - 08
- 09 - 10 - 11 - 12


Partie III : L'Action (10 chapitres)
- 01 - 02
- 03 - 04 - 05
- 06 - 07 - 08 - 09 - 10



jeudi 26 août 2010

Victor Hugo - Grand âge et bas âge mêlés


Grand âge et bas âge mêlés
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Lecture : Juliette
Poésie
Durée : 36 min - (32,9 Mo)



I. UN
 
« Mon âme est faite ainsi que jamais ni l'idée,
Ni l'homme, quels qu'ils soient, ne l'ont intimidée ;
Toujours mon cœur, qui n'a ni bible ni koran,
Dédaigna le sophiste et brava le tyran ;
Je suis sans épouvante étant sans convoitise ;
La peur ne m'éteint pas et l'honneur seul m'attise ;
J'ai l'ankylose altière et lourde du rocher ;
Il est fort malaisé de me faire marcher
Par désir en avant ou par crainte en arrière ;
Je résiste à la force et cède à la prière,
Mais les biens d'ici-bas font sur moi peu d'effet ;
Et je déclare, amis, que je suis satisfait,
Que mon ambition suprême est assouvie,
Que je me reconnais payé dans cette vie,
Et que les dieux cléments ont comblé tous mes veux.
Tant que sur cette terre, où vraiment je ne veux
Ni socle olympien, ni colonne trajane,
On ne m'ôtera pas le sourire de Jeanne. » (Recueil, L'Art d'être grand-père - VI. Grand âge et bas âge mêlés). 



Victor Hugo (1802-1885)


Texte intégral sur Wikisource



Écouter un extrait : Chant sur le berceau






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I. Un
II. Chant sur le berceau
III. La Cicatrice
IV. Une tape
V. Cinq
VI. Jeanne était au pain sec
VII. Chanson pour faire danser en rond les petits enfants
VIII. Le Pot cassé
IX. Neuf
X. Dix



La Musique : Musigratis


- Un :
Schubert - Adagio Sérénade Notturno mi bémol majeur - Jacques Ghestem / Raoul Gola (1950).

- Chant sur le berceau :
Tchaikovsky - Concerto pour violon et orchestre ré majeur - 02 Canzonetta - Andante - Jascha Heifetz - Fritz Reiner -Orchestre Symphonique de Chicago (1957).

- La Cicatrice :
Schubert - Sonate 17 Gasteiner pour piano ré majeur -04 Rondo - allegro moderato - Emil Guillels (1958).

- Une tape :
Schubert - Six Moments Musicaux -03 Allegro Moderato Air russe fa mineur - Claudio Arrau (1956).

- Cinq :
Chopin F. - Nocturnes - 02 Nocturne mi bémol majeur - Guiomar Novaes (1951).

- Jeanne était au pain sec :
Mozart - Douze Variations - Ah vous dirais-je Maman - do majeur - Samson François (1955).

- Chanson pour faire danser en rond les petits enfants :
Bach - BWV0881 - Clavier Bien Tempéré - Livre II - Prélude 36 fa mineur - Rosalyn Tureck (1953).

- Pot cassé - Neuf et Dix :
Satie - Descriptions Automatiques : Sur un vaisseau au gré des flots - Sur une lanterne - A Mme.J.Ravel - Sur un Casque - Francis Poulenc (1957).
 

mardi 24 août 2010

Ernest Legouvé - La Lecture à voix haute


La Lecture à voix haute
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Lecture : Prof. Tournesol
Article
Durée : 17 min - (15,4 Mo)




« [...] Oui, certes, l'art de la lecture est un art agréable, mais c'est aussi, c'est surtout un art utile. Oui, il a sa place marquée dans l'éducation élégante des classes riches, mais il doit entrer dans l'enseignement des classes populaires, sinon au même rang, du moins au même titre que la géographie ou la grammaire. Il n'est pas le privilège de quelques-uns, il est le besoin de tous.

Prenons des faits pour preuves. Les fonctions de l'instituteur primaire consistent à donner des explications, à lire des morceaux détachés, à corriger des devoirs tout haut : or, avec quoi lit-il, explique-t-il, corrige-t-il ? Avec sa voix. Y a-t-il intérêt pour l'élève à ce que cette voix soit claire et juste ? Explications orales ou morceaux lus tout haut ne s'imprimeront-ils pas plus fortement dans l'esprit de l'enfant si la prononciation est nette, si le débit est approprié aux paroles ? C'est incontestable, car les mots ne sont pas tout dans le débit ; la musique des mots, l'accent des mots ont leur valeur, ils sont à la parole ce que sont les plumes à une flèche, elles la portent plus loin et plus avant. »



Ernest Legouvé (1807-1903) 


Texte intégral


Écouter en ligne :




Pour aller plus loin...



samedi 21 août 2010

Émile Zola - La Curée


La Curée
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Lecture : Pomme
Roman
Durée : 13h 30min - (685 Mo)




À la fin d'une chasse, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. Pour le jeune Zola, qui déteste son époque, c'est le coeur de Paris, entaillé par les larges avenues de Napoléon III, que des spéculateurs véreux s'arrachent. Ce deuxième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, est l'un des plus violents. Zola ne pardonne pas ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d'attelages élégants, de toilettes de Worms...  et de bijoux éclatants.

Aristide Saccard a réussi. Mais tout s'est dénaturé autour de lui : son épouse, Renée, la femme qui se conduit en homme, si belle et désoeuvrée ; son fils, Maxime, l'amant efféminé de sa belle-mère. On accusa Zola d'obscénité. Il répliqua : « Une société n'est forte que lorsqu'elle met la vérité sous la grande lumière du soleil. » 



Émile Zola (1840-1902) 


Texte intégral sur Wikisource



Écouter un extrait : Chapitre 01





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Chapitre 1 :
- 01
- 02

Chapitre 2 :
- 01
- 02

Chapitre 3 :
- 01
- 02

Chapitre 4 :
- 01
- 02 

Chapitre 5 :
- 01
- 02

Chapitre 6 :
- 01
- 02

Chapitre 7  



La Musique...


Chopin - Valse 07 - Dinu Lipatti (1950).


Pour aller plus loin...



jeudi 19 août 2010

Émile Zola - Les Repoussoirs


Les Repoussoirs
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Lecture : Éric 
Nouvelle
Durée : 25min - (22,5 Mo)



« À Paris, tout se vend : les vierges folles et les vierges sages, les mensonges et les vérités, les larmes et les sourires. Vous n'ignorez pas qu'en ce pays de commerce, la beauté est une denrée dont il est fait un effroyable négoce. On vend et on achète les grands yeux et les petites bouches ; les nez et les mentons sont cotés au plus juste prix. Telle fossette, tel grain de beauté représentent une rente fixe. Et, comme il y a toujours contrefaçon, on imite parfois la marchandise du bon Dieu, et on vend beaucoup plus cher les faux sourcils faits avec des bouts d'allumettes brûlées, les faux cheveux attachés aux chignons à l'aide de longues épingles noires.

Tout ceci est juste et logique. Nous sommes un peuple civilisé, et je vous demande un peu à quoi servirait la civilisation, si elle ne nous aidait pas à tromper et à être trompés, pour rendre la vie un peu moins banale. [...] » (Recueil, Le Vœu d'une morte).
 


Émile Zola (1840-1902) 


Texte intégral sur Gallica

 Télécharger le texte, Les Repoussoirs (clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", pdf. 


Écouter en ligne :




La Musique...


Éric Satie - Gnossienne 03 - Francis Poulenc (1957).

dimanche 15 août 2010

Montaigne - Philosopher, c'est apprendre à mourir


Philosopher, c'est apprendre à mourir
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Lecture : René Depasse
Philosophie
Durée : 52 min - (47,7 Mo)



Livre I - Chapitre XIX
Philosopher, c'est apprendre à mourir
Essais - Livre I - Chapitre 19 - p. 117

Traduction en français moderne de Guy de Pernon, avec son aimable autorisation.


1. Cicéron dit que philosopher n'est autre chose que de se préparer à la mort. C'est qu'en effet, l'étude et la contemplation retirent en quelque sorte notre âme en dehors de nous, et l'occupent la part de notre corps, ce qui constitue une sorte d'apprentissage de la mort et offre une certaine ressemblance avec elle. C'est aussi que toute la sagesse et le raisonnement du monde se concentrent en ce point : nous apprendre à ne pas craindre de mourir.

42. Qu'il est sot de nous tourmenter à propos du moment où nous serons dispensés de tout tourment ! C'est par notre naissance que toutes choses sont nées ; de même la mort fera mourir toutes choses. Il est donc aussi fou de pleurer parce que nous ne vivrons pas dans cent ans que de pleurer parce que nous ne vivions pas il y a cent ans. La mort est l'origine d'une autre vie. Il nous en coûta d'entrer en celle-ci et nous en avons pleuré. Car nous avons dû dépouiller notre ancien voile en y entrant.

44. la nature d'ailleurs nous y contraint : 

Sortez, dit-elle, le discours de ce monde, comme vous y êtes entrés. Le passage qui fut le vôtre de "Nature" de la mort à la vie, sans souffrance et sans frayeur, refaites-le de la vie à la mort. Votre mort est l'un des éléments de l'édifice de l'univers, c'est un élément de la vie du monde. 


« Les mortels qui se sont transmis entre eux la vie,
Sont pareils aux coureurs se passant un flambeau

Lucrèce. 



Michel de Montaigne (1533-1592) 



Télécharger l'intégralité des Essais traduits par Guy de Pernon :

Essais - Livre I - Livre II - Livre III : clic droit, "enregistrer sous...", pdf.


Écouter en ligne :




La Musique...


Pergolèse - Stabat Mater - St Matthew's Choir.


samedi 14 août 2010

Victor Hugo - Jeanne endormie II


Jeanne endormie II
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Lecture : Juliette
Poésie
Durée : 4 min - (3,5 Mo)



Elle dort ; ses beaux yeux se rouvriront demain ;
Et mon doigt qu'elle tient dans l'ombre emplit sa main ;
Moi, je lis, ayant soin que rien ne la réveille,
Des journaux pieux ; tous m'insultent ; l'un conseille
De mettre à Charenton quiconque lit mes vers ;
L'autre voue au bûcher mes ouvrages pervers ;
L'autre, dont une larme humecte les paupières,
Invite les passants à me jeter des pierres ;
Mes écrits sont un tas lugubre et vénéneux
Où tous les noirs dragons du mal tordent leurs nœuds ;
L'autre croit à l'enfer et m'en déclare apôtre ;
L'un m'appelle Antechrist, l'autre Satan, et l'autre
Craindrait de me trouver le soir au coin d'un bois ;
L'un me tend la ciguë et l'autre me dit : Bois !
J'ai démoli le Louvre et tué les otages ;
Je fais rêver au peuple on ne sait quels partages ;
Paris en flamme envoie à mon front sa rougeur ;
Je suis incendiaire, assassin, égorgeur,
Avare, et j'eusse été moins sombre et moins sinistre
Si l'empereur m'avait voulu faire ministre ;
Je suis l'empoisonneur public, le meurtrier ;
Ainsi viennent en foule autour de moi crier
Toutes ces voix jetant l'affront, sans fin, sans trêve ;
Cependant l'enfant dort, et, comme si son rêve
Me disait : — Sois tranquille, ô père, et sois clément ! —
Je sens sa main presser la mienne doucement. (Recueil - L'Art d'être grand-père).


Victor Hugo (1802-1885)



Écouter en ligne : 



La Musique...


Franz Schubert - Impromptu 06 la bémol majeur - Sviatoslav Richter (1959).


Pour aller plus loin...