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BIENVENUE !

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jeudi 31 décembre 2009

Anatole Le Braz - La Noël de Marthe


(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Victoria 
Conte
Durée : 26min - (24 Mo)



« La neige tombait doucement à flocons mais, comme une ouate silencieuse assourdissant le bruit des cloches qui, dans la vaste ville, tintait Noël. La chambre était une chambre d'enfant, minuscule, avec une fenêtre unique drapée de rideaux de lampas blancs hermétiquement clos... Ils étaient assis tous deux de chaque côté de la cheminée où flambait un feu vif : lui, cinquante ans au moins, la barbe rare et frissonnante, la physionomie très lasse ; elle, jeune encore, dans la savoureuse maturité de la trentaine, mais les yeux battus comme par des veilles récentes : tristes, l'un et l'autre, d'une tristesse qu'on sentait planer lourde dans l'appartement étroit. [...] »

 

Anatole Le Braz (1859-1926)


 
Texte intégral


Écouter en ligne :





Tchaikovsky, O Holy God par le  Kyiv Chamber Choir
(introduction et final)


 Franz Gruber, Stille Nacht, par le Saint Mattew's Choir



mercredi 30 décembre 2009

Léon Tolstoï - La Mort d'Ivan Ilitch


La Mort d'Ivan Ilitch
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", archive zip)

Lecture : René Depasse
Nouvelle
Durée : 2h 40min - (154 Mo)



Ivan Ilitch, est atteint d’une maladie incurable. La mort imminente lui ouvre les yeux sur lui-même. Cette introspection éveille de la peur, de la révolte et du désespoir pour finir dans l'acceptation... de l'inéluctable.

« Chacun pensait : il est mort, et moi pas ! Quant aux intimes, ceux qu'on appelle des amis, ils pensaient involontairement qu'ils auraient à s'acquitter d'un ennuyeux devoir de convenance : aller d'abord au service funéraire, ensuite faire une visite de condoléance à la veuve. [...] »

Léon Tolstoï (1828-1910)


Texte intégral sur Ebooks



Écouter un extrait : Chapitre 01




Télécharger le livre audio par chapitres (mp3) : clic droit, "enregistrer sous..."



Pour aller plus loin...


Léon Tolstoï vu par Henri Guillemin, un dossier en vidéo de la Télévision suisse romande (1969)
 

 

mardi 29 décembre 2009

Alphonse Daudet - Les Trois Messes Basses


(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Juliette 
Conte - Jeunesse
Durée : 20min - (18 Mo)




« Deux dindes truffées, Garrigou ?
— Oui, mon révérend, deux dindes magnifiques, bourrées de truffes. J’en sais quelque chose, puisque c’est moi qui ai aidé à les remplir. On aurait dit que leur peau allait craquer en rôtissant, tellement elle était tendue…
— Jésus-Maria ! moi qui aime tant les truffes ! Donne-moi vite mon surplis, Garrigou… Et avec les dindes, qu’est-ce que tu as encore aperçu à la cuisine ?
— Oh! toutes sortes de bonnes choses. Depuis midi nous n’avons fait que plumer des faisans, des huppes, des gélinottes, des coqs de bruyère. La plume en volait partout. Puis de l’étang on a apporté des anguilles, des carpes dorées, des truites, des…
— Grosses comment les truites, Garrigou ?
— Grosses comme ça, mon révérend… Énormes ! [...] » 

(Lettres de mon moulin)


Alphonse Daudet (1840-1897)


Texte intégral sur Wikisource 



Écouter en ligne :




Marc-Antoine Charpentier, Messe de Minuit - Credo In Unum Deum, par le New Trinity Baroque (direction Predrag Gosta)



lundi 28 décembre 2009

Hans Christian Andersen - La Petite fille aux allumettes


(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Nicole Delage 
Conte - Jeunesse
Durée : 7 min - (7,11 Mo) 




« Comme il faisait froid ! La neige tombait et la nuit n'était pas loin; c'était le dernier soir de l'année, la veille du jour de l'an. Au milieu de ce froid et de cette obscurité, une pauvre petite fille passa dans la rue, la tête et les pieds nus.[...] La petite fille cheminait avec ses petits pieds nus, qui étaient rouges et bleus de froid ; elle avait dans son vieux tablier une grande quantité d’allumettes, et elle portait à la main un paquet. C’était pour elle une mauvaise journée ; pas d’acheteurs, donc pas le moindre sou. Elle avait bien faim et bien froid, bien misérable mine. Pauvre petite ! Les flocons de neige tombaient dans ses longs cheveux blonds, si gentiment bouclés autour de son cou ; mais songeait-elle seulement à ses cheveux bouclés? Les lumières brillaient aux fenêtres, le fumet des rôtis s’exhalait dans la rue [...] »

Hans Christian Andersen (1805-1875)

Texte intégral sur Wikisource 



Écouter en ligne :




En introduction :

Georges Catoire, Soirée d'hiver, par Felipe Sarro
 
En final :

Jacob Arcadelt, Ave Maria, par Coro Voci de Trezzano


Pour aller plus loin...



Le Mardi des auteurs, Andersen par Élise Andrieu et Céline Ters.



Écouter en ligne :



Télécharger l'émission (mp3) : clic droit, "enregistrer sous..."



dimanche 27 décembre 2009

E. T. A. Hoffmann - Les Aventures de la nuit de Saint Sylvestre


(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : René Depasse 
Nouvelle - Fantastique
Durée : 32min - (29 Mo)



 « J’avais la mort dans l’âme, la froide mort, et je croyais sentir comme des glaçons aigus s’élancer de mon cœur dans mes veines ardentes. Égaré, je me précipitai, sans manteau, sans chapeau, au sein de la nuit épaisse, orageuse. Les girouettes grinçaient ; il semblait que l’on entendît se mouvoir les rouages éternels et formidables du temps, comme si la vieille année allait, telle qu’un poids énorme, se détacher et rouler sourdement dans l’abîme. Tu sais bien que cette époque, Noël et le nouvel an, que vous accueillez, vous, avec une satisfaction calme et pure, vient toujours me précipiter, hors de ma paisible demeure, dans les flots d’une mer écumante et furieuse.  [...] »
 

E. T. A. Hoffmann (1776-1822)


Texte intégral sur Wikisource



Écouter en ligne :




samedi 26 décembre 2009

Jean de La Fontaine - Le Chêne et le Roseau


(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : René Depasse
Fable
Durée : 2min - (800 Mo)




        Le Chêne un jour dit au Roseau :
        « Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
        Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;
        Le moindre vent qui d'aventure
        Fait rider la face de l'eau,
        Vous oblige à baisser la tête ;
        Cependant que mon front au Caucase pareil,
        Non content d'arrêter les rayons du soleil,
        Brave l'effort de la tempête.
        Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
        Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
        Dont je couvre le voisinage,
        Vous n'auriez pas tant à souffrir;
        Je vous défendrais de l'orage:
        Mais vous naissez le plus souvent
        Sur les humides bords des royaumes du vent.
       
        La Nature envers vous me semble bien injuste. »
        « Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
        Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci :
        Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ;
        Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
        Contre leurs coups épouvantables
        Résisté sans courber le dos ;
        Mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots,
        Du bout de l'horizon accourt avec furie
        Le plus terrible des enfants
        Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
        L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
        Le vent redouble ses efforts,
        Et fait si bien qu'il déracine
        Celui de qui la tête au ciel étoit voisine,
        Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.

        Jean de La Fontaine (1621-1695) - Livre I, Fable 22


Écouter en ligne :




vendredi 25 décembre 2009

Joyeux Noël !





(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Nicole Delage 
Conte - Jeunesse
Durée : 7 min - (7,11 Mo) 




« Comme il faisait froid ! La neige tombait et la nuit n'était pas loin; c'était le dernier soir de l'année, la veille du jour de l'an. Au milieu de ce froid et de cette obscurité, une pauvre petite fille passa dans la rue, la tête et les pieds nus.[...] La petite fille cheminait avec ses petits pieds nus, qui étaient rouges et bleus de froid ; elle avait dans son vieux tablier une grande quantité d’allumettes, et elle portait à la main un paquet. C’était pour elle une mauvaise journée ; pas d’acheteurs, donc pas le moindre sou. Elle avait bien faim et bien froid, bien misérable mine. Pauvre petite ! Les flocons de neige tombaient dans ses longs cheveux blonds, si gentiment bouclés autour de son cou ; mais songeait-elle seulement à ses cheveux bouclés? Les lumières brillaient aux fenêtres, le fumet des rôtis s’exhalait dans la rue [...] »

 

Hans Christian Andersen (1805-1875) 


Texte intégral sur Wikisource 



Écouter en ligne :



La Musique...


En introduction :

Georges Catoire, Soirée d'hiver, par Felipe Sarro
 
En final :

Jacob Arcadelt, Ave Maria, par Coro Voci de Trezzano







(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Victoria 
Conte - Jeunesse
Durée : 13 min - (12 Mo)





Les Sabots du petit Wolff, est un conte de Noël issu du recueil Contes rapides, publié en 1888.

« [...] il était une fois un petit garçon de sept ans, nommé Wolff, orphelin de père et de mère, et resté à la charge d’une vieille tante, personne dure et avaricieuse, qui n’embrassait son neveu qu’au Jour de l’An et qui poussait un grand soupir de regret chaque fois qu’elle lui servait une écuellée de soupe. »

François Coppée (1842-1908)


Texte intégral sur Wikisource 



Écouter en ligne :




La Musique...


En introduction :

Palestrina,  Surge illuminare, par Zephyrus - Angelus

En final :

Donald Patriquin, Six Noëls Anciens, Noël nouvelet  , par Stéphane Potvin et le Con Brio Choir







(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Juliette 
Conte - Jeunesse
Durée : 20 min - (18 Mo)






« Deux dindes truffées, Garrigou ?
— Oui, mon révérend, deux dindes magnifiques, bourrées de truffes. J’en sais quelque chose, puisque c’est moi qui ai aidé à les remplir. On aurait dit que leur peau allait craquer en rôtissant, tellement elle était tendue…
— Jésus-Maria ! moi qui aime tant les truffes ! Donne-moi vite mon surplis, Garrigou… Et avec les dindes, qu’est-ce que tu as encore aperçu à la cuisine ?
— Oh! toutes sortes de bonnes choses. Depuis midi nous n’avons fait que plumer des faisans, des huppes, des gélinottes, des coqs de bruyère. La plume en volait partout. Puis de l’étang on a apporté des anguilles, des carpes dorées, des truites, des…
— Grosses comment les truites, Garrigou ?
— Grosses comme ça, mon révérend… Enormes ! [...] » 

(Lettres de mon moulin)


Alphonse Daudet (1840-1897)


Texte intégral sur Wikisource 



Écouter en ligne :



La Musique...


Marc-Antoine Charpentier, Messe de Minuit - Credo In Unum Deum, par le New Trinity Baroque (direction Predrag Gosta)










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Lecture : Ar Men 
Conte - Jeunesse
Durée : 4h10 min - (102 Mo)






« Marley était mort, pour commencer. Là-dessus, pas l'ombre d'un doute. Le registre mortuaire était signé par le ministre, le clerc, l'entrepreneur des pompes funèbres et celui qui avait mené le deuil. Scrooge l'avait signé, et le nom de Scrooge était bon à la bourse, quel que fût le papier sur lequel il lui plut d'apposer sa signature. [...] »

 

Charles Dickens (1812-1870) 


Texte intégral sur Wikisource



Écouter un extrait : Le Spectre de Marley



Télécharger le livre audio par chapitres (mp3) : clic droit, "enregistrer sous..."









(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Nicole Delage 
Conte - Jeunesse
Durée : 11 min - (10 Mo)





« Il y avait dans les environs, des bergers qui gardaient leurs troupeaux dans la campagne de Bethléem comme au temps du Roi David, et qui veillaient chacun à leur tour, pour qu’on ne volât pas leurs troupeaux. Tout à coup au milieu de la nuit, vers minuit, un Ange du Seigneur leur apparut ; et ils furent enveloppés d’une lumière éblouissante, ce qui leur causa une grande frayeur. [...] »




Texte intégral sur Wikisource


Tous nos remerciements à Chloé et Maxime pour leur participation à cette lecture.



Écouter en ligne :



La Musique...
Paul J. Christiansen, Holly Tree, par le Colorado Choir







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Lecture : Ar Men
Conte - Jeunesse
Durée : 42 min - (39 Mo)





 « - Jean, dit à son domestique M. Cappelle de la maison Cappelle et Cie, allez donc voir quel est ce tapage à la porte de la rue.

- Je n'ai pas besoin de me déranger, monsieur Cappelle, pour savoir que c'est le petit mendiant à qui vous m'avez fait donner deux sous ce matin, répondit Jean en regardant par la fenêtre du bureau.

- Ces mendiants ne nous laisseront donc jamais tranquilles, s'écria M. Cappelle. Tous les ans, je donne cent francs au bourgmestre pour les pauvres de la ville. Dites-lui cela, Jean, de ma part, et faites-le partir. [...] » 


Camille Lemonnier (1844-1913) 



Écouter un extrait : Chapitre 01


 
Télécharger le livre audio par chapitres (mp3) : clic droit, "enregistrer sous..."






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Lecture : Victoria
Conte 
Durée : 26 min - (24 Mo)



« La neige tombait doucement à flocons mais, comme une ouate silencieuse assourdissant le bruit des cloches qui, dans la basse ville, tintait Noël. La chambre était une chambre d'enfant, minuscule, avec une fenêtre unique drapée de rideaux de lampas blancs hermétiquement clos... Ils étaient assis tous deux de chaque côté de la cheminée où flambait un feu vif : lui, cinquante ans au moins, la barbe rare et frissonnante, la physionomie très lasse ; elle, jeune encore, dans la savoureuse maturité de la trentaine, mais les yeux battus comme par des veilles récentes : tristes, l'un et l'autre, d'une tristesse qu'on sentait planer lourde dans l'appartement étroit. [...] »

 

Anatole Le Braz (1859-1926)




Écouter en ligne




La Musique...
Introduction et final :

Tchaikovsky, O Holy God par le  Kyiv Chamber Choir

et

Franz Gruber, Stille Nacht, par le Saint Mattew's Choir










La Vraie tentation du Grand Saint Antoine
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Ar Men
Conte - Jeunesse
Durée : 21 min - (20 Mo)



« Saint Antoine poussa la porte et vit dans sa cabane une demi-douzaine d'enfants tout petits monter du village malgré la tourmente pour lui apporter du miel et des noix, friandises que le bon ermite se permettait une fois l'an, le jour de Noël, à cause de son grand âge.

– Mettez-vous en rond, mes amis, et jetez dans l'âtre quelques pommes de pin pour que la flamme éclaire. Bien ! Maintenant faites place à Barrabas. Le fidèle Barrabas a si grand froid que son groin en pèle et que sa queue raidie ne peut plus se détortiller.

Les enfants toussèrent, se mouchèrent, Barrabas (car tel est le vrai nom que portait le cochon de saint Antoine). Barrabas, ses sabots voluptueusement fourrés dans les cendres chaudes, grogna. Le saint rabattit son capuchon, secoua la neige de ses épates, passa sa main sur sa belle barbe grise où pendaient des chandellettes de glace, et s'étant assis, il commença. [...] » (Recueil - Les Nouveaux contes de Noël).



Paul Arène (1843-1896)  


Texte intégral sur Gallica. 


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