(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", archive zip)
Lecture : René Depasse
Roman
Durée : 10h - (557 Mo)
« Un artiste est un créateur de belles choses. Révéler l’Art en cachant l’artiste, tel est le but de l’Art. Le critique est celui qui peut traduire dans une autre manière ou avec de nouveaux procédés l’impression que lui laissèrent de belles choses. L’autobiographie est à la fois la plus haute et la plus basse des formes de la critique.Ceux qui trouvent de laides intentions en de belles choses sont corrompus sans être séduisants. Et c’est une faute.Ceux qui trouvent de belles intentions dans les belles choses sont les cultivés. Il reste à ceux-ci l’espérance.Ce sont les élus pour qui les belles choses signifient simplement la Beauté. Un livre n’est point moral ou immoral. Il est bien ou mal écrit. C’est tout. [...] » (Préface)
« D’un coin du divan fait de sacs persans sur lequel il était étendu, fumant, selon sa coutume, d’innombrables cigarettes, lord Henry Wotton pouvait tout juste apercevoir le rayonnement des douces fleurs couleur de miel d’un aubour dont les tremblantes branches semblaient à peine pouvoir supporter le poids d’une aussi flamboyante splendeur ; et de temps à autre, les ombres fantastiques des oiseaux fuyants passaient sur les longs rideaux de tussor tendus devant la large fenêtre, produisant une sorte d’effet japonais momentané, le faisant penser à ces peintres de Tokyo à la figure de jade pallide, qui, par le moyen d’un art nécessairement immobile, tentent d’exprimer le sens de la vitesse et du mouvement. [...] »
Oscar Wilde (1854-1900)
« D’un coin du divan fait de sacs persans sur lequel il était étendu, fumant, selon sa coutume, d’innombrables cigarettes, lord Henry Wotton pouvait tout juste apercevoir le rayonnement des douces fleurs couleur de miel d’un aubour dont les tremblantes branches semblaient à peine pouvoir supporter le poids d’une aussi flamboyante splendeur ; et de temps à autre, les ombres fantastiques des oiseaux fuyants passaient sur les longs rideaux de tussor tendus devant la large fenêtre, produisant une sorte d’effet japonais momentané, le faisant penser à ces peintres de Tokyo à la figure de jade pallide, qui, par le moyen d’un art nécessairement immobile, tentent d’exprimer le sens de la vitesse et du mouvement. [...] »
Oscar Wilde (1854-1900)
Écouter un extrait : Chapitre 01
Un grand classique de la littérature fantastique. Merci Monsieur Depasse. Maria
RépondreSupprimer