Vincent Van Gogh - Pêchers roses (1888)
« Il n’est fleur, il n’est femme, grand Être aux bras multipliés, qui plus que toi m’émeuve et de mon cœur dégage une fureur plus tendre... Tu le sais bien, mon Arbre, que dès l’aube je te viens embrasser : je baise de mes lèvres l’écorce amère et lisse, et je me sens l’enfant de notre même terre. [...] »
Paul Valéry - Dialogue de l'arbre (1943)
I. L'Arbre comme symbole
Selon certaines croyances, l'arbre, par ses branches, devenues des racines plongées dans le ciel, nourrit le monde terrestre et le monde souterrain; d'où un renversement des images. L'arbre, symbole de l'immortalité, traduit le caractère cyclique de l'évolution cosmique par la mort et la renaissance de ses feuilles. Il est ainsi le symbole de l'éternité. Comme il peut porter des fruits, l'arbre symbolise également la fertilité. Certaines mythologies considèrent l'arbre comme le centre du Monde.
« La variante la plus répandue du symbolisme du Centre est l'Arbre Cosmique qui se trouve au milieu de l'Univers et qui soutient comme un axe les trois Mondes (Ciel, Terre, Enfer) [...] » Mircea Éliade
Selon certaines croyances, l'arbre, par ses branches, devenues des racines plongées dans le ciel, nourrit le monde terrestre et le monde souterrain; d'où un renversement des images. L'arbre, symbole de l'immortalité, traduit le caractère cyclique de l'évolution cosmique par la mort et la renaissance de ses feuilles. Il est ainsi le symbole de l'éternité. Comme il peut porter des fruits, l'arbre symbolise également la fertilité. Certaines mythologies considèrent l'arbre comme le centre du Monde.
« La variante la plus répandue du symbolisme du Centre est l'Arbre Cosmique qui se trouve au milieu de l'Univers et qui soutient comme un axe les trois Mondes (Ciel, Terre, Enfer) [...] » Mircea Éliade
Les nombreuses interprétations symboliques de l’arbre s’articulent autour de l’idée du Cosmos vivant en perpétuelle régénération. Le déroulement de son cycle annuel l’associe tout naturellement à la succession de la vie, de la mort et de la résurrection.
On rencontre aussi le symbole particulier de l’arbre inversé qui pointe ses racines vers le ciel et déploie sa ramure sur la terre, que l’on trouve aussi bien dans les plus vieux textes de l’Inde (Rig-Véda) que dans la tradition alchimique. L’arbre indique dans ce cas l’origine céleste de l’homme et l’invite, en se libérant de ses attaches terrestres, à redécouvrir en lui, le ciel intérieur qui participe du ciel divin lui-même.
L’arbre est symboliquement appelé arbre de vie. Il est le symbole d’immortalité, de l’ensemble de la nature ainsi que du cosmos. L’arbre représente également à la fois la chute de l’homme et sa rédemption. Il est aussi le symbole féminin de la fécondité de la terre et enfin de la liberté. L’arbre est un symbole présent dans les religions.
II. L’Arbre dans l’histoire des religions
On trouve chez presque tous les peuples anciens des arbres sacrés, soit réels, soit idéalisés et élevés au rang de symboles cosmiques. Dans les religions naturelles les plus anciennes, les arbres étaient considérés comme des êtres véritables habités par des esprits de la nature, nymphes ou elfes, possédant leur propre âme et avec lesquels l’homme entretenait une relation particulière.
L’arbre cosmique est souvent représenté sous la forme d’une essence particulièrement majestueuse. Ainsi, le chêne des Celtes, le tilleul des Germains, le frêne des peuples scandinaves, l’olivier de l’orient islamique, le mélèze et le bouleau de Sibérie, tous arbres remarquables par leur longévité et leurs dimensions.
L’arbre, axe du monde, est celui autour duquel s’assemble le cosmos ; ainsi le frêne Yggdrasil dans la mythologie nordique ou encore l’arbre sacré Ceiba ou Yaxché des Mayas du Yucatan, qui pousse au centre du monde et porte les couches du Ciel. On trouve la même idée avec l’arbre Kien-mou des Chinois qui touche, par ses branches et ses racines, aux cieux et aux sources souterraines où se cache la mort.
Pour les Bouddhistes, l’arbre de la Boddhi, à l’ombre duquel Gautama Bouddha reçut l’illumination est le symbole du grand Éveil. L'Égypte ancienne vénérait les sycomores où la déesse Hathor puisait une boisson et une nourriture qu’elle donnait aux morts, ou plus exactement à leurs âmes.
L’association de l’Arbre de Vie et de la manifestation divine se retrouve dans les traditions chrétiennes. Il existe une analogie entre l’arbre de la première alliance, l’arbre de vie de la Genèse et l’arbre de la croix de la Nouvelle Alliance qui régénère l’homme.
L’arbre-ancêtre deviendra l’arbre généalogique. Citons le fameux arbre de Jessé qui symbolise la chaîne des générations dont la Bible résume l’histoire et qui culmine avec la venue du Christ.
On rencontre aussi le symbole particulier de l’arbre inversé qui pointe ses racines vers le ciel et déploie sa ramure sur la terre, que l’on trouve aussi bien dans les plus vieux textes de l’Inde (Rig-Véda) que dans la tradition alchimique. L’arbre indique dans ce cas l’origine céleste de l’homme et l’invite, en se libérant de ses attaches terrestres, à redécouvrir en lui, le ciel intérieur qui participe du ciel divin lui-même.
L’arbre est symboliquement appelé arbre de vie. Il est le symbole d’immortalité, de l’ensemble de la nature ainsi que du cosmos. L’arbre représente également à la fois la chute de l’homme et sa rédemption. Il est aussi le symbole féminin de la fécondité de la terre et enfin de la liberté. L’arbre est un symbole présent dans les religions.
II. L’Arbre dans l’histoire des religions
On trouve chez presque tous les peuples anciens des arbres sacrés, soit réels, soit idéalisés et élevés au rang de symboles cosmiques. Dans les religions naturelles les plus anciennes, les arbres étaient considérés comme des êtres véritables habités par des esprits de la nature, nymphes ou elfes, possédant leur propre âme et avec lesquels l’homme entretenait une relation particulière.
L’arbre cosmique est souvent représenté sous la forme d’une essence particulièrement majestueuse. Ainsi, le chêne des Celtes, le tilleul des Germains, le frêne des peuples scandinaves, l’olivier de l’orient islamique, le mélèze et le bouleau de Sibérie, tous arbres remarquables par leur longévité et leurs dimensions.
L’arbre, axe du monde, est celui autour duquel s’assemble le cosmos ; ainsi le frêne Yggdrasil dans la mythologie nordique ou encore l’arbre sacré Ceiba ou Yaxché des Mayas du Yucatan, qui pousse au centre du monde et porte les couches du Ciel. On trouve la même idée avec l’arbre Kien-mou des Chinois qui touche, par ses branches et ses racines, aux cieux et aux sources souterraines où se cache la mort.
Pour les Bouddhistes, l’arbre de la Boddhi, à l’ombre duquel Gautama Bouddha reçut l’illumination est le symbole du grand Éveil. L'Égypte ancienne vénérait les sycomores où la déesse Hathor puisait une boisson et une nourriture qu’elle donnait aux morts, ou plus exactement à leurs âmes.
L’association de l’Arbre de Vie et de la manifestation divine se retrouve dans les traditions chrétiennes. Il existe une analogie entre l’arbre de la première alliance, l’arbre de vie de la Genèse et l’arbre de la croix de la Nouvelle Alliance qui régénère l’homme.
L’arbre-ancêtre deviendra l’arbre généalogique. Citons le fameux arbre de Jessé qui symbolise la chaîne des générations dont la Bible résume l’histoire et qui culmine avec la venue du Christ.
« Le psychologue et psychiatre suisse Carl Gustav Jung (1875 – 1961) a montré que l’image de l’arbre survit encore comme un archétype dans l’inconscient individuel et collectif. En effet, il s’agit d’un des symboles les plus fertiles, vitaux et universels. En ces temps de crise, c’est en lui-même que l’homme doit redécouvrir efficacement le sens de cette image. En même temps, il doit redécouvrir le sens de l’union avec la Nature, de l’harmonie cosmique qu’il a malheureusement, bien souvent égaré. »
Jacques Brosse in Courrier de l'UNESCO, janvier 1989
Conte des Trois arbres
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...), mp3)
Lecture : Juliette
Conte
Durée : 10 min - (9,21 Mo)
« Il était une fois trois arbres qui rêvaient de ce qu'ils seraient une fois devenus grands.
Le premier s'imaginait être un coffre à trésor, renfermant ce qu'il y a de plus précieux au monde.
Le deuxième rêvait d'être un vaisseau grandiose faisant traverser les océans aux plus grands rois de la terre.
Le troisième se voyait grandir et dépasser la cime des plus grands arbres. Tout le monde alors le regarderait avec respect. Le jour arriva où trois bûcherons vinrent couper les arbres [...] »
Le premier s'imaginait être un coffre à trésor, renfermant ce qu'il y a de plus précieux au monde.
Le deuxième rêvait d'être un vaisseau grandiose faisant traverser les océans aux plus grands rois de la terre.
Le troisième se voyait grandir et dépasser la cime des plus grands arbres. Tout le monde alors le regarderait avec respect. Le jour arriva où trois bûcherons vinrent couper les arbres [...] »
Texte intégral
Écouter en ligne :
III. Représentation symbolique de l'arbre dans les textes sacrés
Ses racines plongent dans le sol, ses branches s’élèvent dans le ciel ; l’arbre est donc universellement considéré comme le symbole des rapports qui s’établissent entre la terre et le ciel. Il possède de ce fait un caractère central, à tel point que l’Arbre du monde est synonyme d’Axe du monde. Il met en communication les trois niveaux du cosmos : le souterrain, par ses racines plongeant dans les profondeurs de la terre, la surface de la terre, par son tronc et ses premières branches ; les hauteurs, par ses branches supérieures et sa cime, attirées par la lumière du ciel. Il relie ainsi le monde souterrain et le monde céleste.
Cette image du lien entre Ciel et Terre a souvent été reprise par la philosophie et la méditation spirituelle : l’arbre est alors le symbole de la création tout entière, du macrocosme ou grand univers, mais il est aussi symbole de l’homme, considéré comme univers miniature ou microcosme.
Les textes religieux, la mythologie, la tradition orale, la littérature et les œuvres artistiques accordent une bonne place à l'arbre. L'arbre, symbole de la vie, symbole de la verticalité, unit le monde souterrain par ses racines, au monde terrestre par son tronc et au monde céleste par ses branches. Il rassemble les quatre éléments naturels (eau, air, terre, feu).
Les arbres dans la Bible : l'olivier, le palmier, le grenadier, le figuier…
Dans la culture populaire (contes, légendes, récits, proverbes, fables…) l'arbre occupe une place importante, et se tissent autour de lui diverses représentations, croyances, images (l'arbre protection, fétiche, sauveur, ancêtre, identité, généalogie…).
Le Chêne et le Roseau
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)
Lecture : René Depasse
Fable
Durée : 2 min - (800 Ko)
Le Chêne un jour dit au Roseau :
« Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;
Le moindre vent qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête ;
Cependant que mon front au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir;
Je vous défendrais de l'orage:
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des royaumes du vent.
La Nature envers vous me semble bien injuste. »
« Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci :
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ;
Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel étoit voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Jean de La Fontaine (1621-1695) - Livre I, Fable 22
Écouter en ligne :
La Plainte du bois
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)
Lecture : Nicole Delage
Durée : 5 min - (4,66 Mo)
Poésie - (4,67 Mo)
« Ah ! tu vis maintenant, tu vis, te voilà libre !
Plus haut que les parfums printaniers de tes fleurs,
Plus haut que les chansons de tes oiseaux siffleurs,
Plus haut que tes soupirs, plus haut que mes paroles,
Dans la nue et l'espace infini tu t'envoles ! [...] »
Jean Richepin (1849-1926) - La Chanson des Gueux
Plus haut que les parfums printaniers de tes fleurs,
Plus haut que les chansons de tes oiseaux siffleurs,
Plus haut que tes soupirs, plus haut que mes paroles,
Dans la nue et l'espace infini tu t'envoles ! [...] »
Jean Richepin (1849-1926) - La Chanson des Gueux
Texte intégral
Écouter en ligne :
Camille Saint-Saens, Les Cloches du soir, par Chris Breemer
Le Grand Pin et le Bouleau
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)
Lecture : Victoria
Conte
Durée : 6 min - (5,93 Mo)
« Il y a bien longtemps, avant que les hommes n'arrivent dans le pays, les arbres étaient capables de parler. Le bruissement de leurs feuilles était leur langage calme et reposant. Lorsqu'ils agitaient leurs branches en tous sens dans le vent violent, leurs paroles étaient des discours pleins de courage ou remplis de peur.
La forêt était peuplée d'une multitude d'arbres de toutes sortes. [...] »
La forêt était peuplée d'une multitude d'arbres de toutes sortes. [...] »
Texte intégral
Écouter en ligne :
Celestial Aeon Project, Frozen Silence
IV. L'Arbre dans la peinture
L'arbre a été un modèle récurrent dans l'histoire de la peinture.
Si avec la Renaissance beaucoup de peintres abandonnent le sacré pour le profane, la peinture au XVIe siècle est encore habitée par les grands thèmes bibliques auxquels s'ajoutent ceux issus de la mythologie. L'arbre, comme sujet de création artistique, a donc une valeur plus symbolique qu'esthétique.
Dès la fin du XVIIIe siècle, les peintres n'envisagent plus la nature comme simple cadre symbolique de leur œuvre, mais bien comme objet à part entière. Fondant sa peinture sur l'étude réelle de la nature plus importante à ses yeux que les modèles artistiques, John Constable (1776-1837) fut à cet égard l'un des principaux peintres de paysages du XIXe siècle.
C'est en effet à partir de croquis précisément dessinés dans la nature qu'il réalise la plupart de ses peintures. Ainsi, dans L'Étude d'un tronc d'orme, où chaque détail, de l'écorce aux branches, est rendu avec une précision infinie, comment ne pas être frappé par ce que Reynolds nommera son "naturalisme photographique".
John Constable - Étude d'un tronc d'orme
Admiré par Delacroix (1798-1863) et Géricault (1791-1824), Constable influencera les maîtres de Barbizon et les impressionnistes.
Les impressionnistes avaient l'habitude de peindre en plein air afin de saisir les colorations variées et fugitives que pouvait offrir la nature. L'arbre, vecteur de lumière et de couleurs, constituait donc pour eux un modèle de prédilection.
Armand Guillaumin - Paysages
Avant de devenir un des maîtres du constructivisme abstrait, Mondrian (1872-1944) se consacrait à la représentation de natures mortes. Après sa découverte du cubisme, il continua son exploration de la forme, de la lumière et de l'espace en gardant pour thème les arbres qui lui permettent de rechercher la structure, le rythme et l'équilibre à partir de traits horizontaux et verticaux.
V. Les Arbres de la liberté (histoire et politique)
« L'arbre de la liberté croîtra ; avec lui croîtront les enfants de la patrie ; à sa présence ils éprouveront toujours de douces émotions... Là les citoyens sentiront palpiter leurs cœurs en parlant de l'amour de la patrie, de la souveraineté du peuple... »
« L'arbre... métaphore de la République. L'arbre... de tous les rendez-vous de la liberté : 1792... 1848... 1870... et de leurs descendants. Ses racines de liberté, d'égalité et de fraternité et de justice portent sa frondaison au plus haut dont les semences emportent le message républicain à tout vent et en tout lieu pour que se multiplient les terres d'espoir et de liberté. »
Abbé Grégoire. Essai historique et patriotique sur les arbres de la liberté
Victor Hugo plantant un arbre de la liberté
« Dans un grand nombre de communes de France, à l'époque de la Révolution, on planta des arbres destinés à rappeler, ainsi que de véritables monuments commémorâtes, l'avènement des libertés nouvelles. C'est ce qu'on appela dans le langage du temps les arbres de la liberté (...) A Paris, dés 1791, on comptait deux cents arbres de la liberté. C'était devenu bien vite un prétexte à réjouissances et à manifestations. Le jour de l'inauguration, devant l'arbre enrubanné, fleuri, décoré d'inscriptions, on prononçait des discours, on débitait des strophes patriotiques, les enfants chantaient des chœurs, puis la cérémonie s'achevait par des danses et un banquet. En mai 1792, écrit l'abbé Grégoire, à l'époque où nos ennemis redoublaient d'efforts, on vit dans toutes les communes des arbres élever leurs têtes majestueuses et défier les tyrans ; le nombre de ces arbres monte en 1794 à plus de 60 000, car les plus petits hameaux en sont ornés, et beaucoup de grandes communes du Midi en ont dans presque toutes les rues et même devant la plupart des maisons. »
La Grande Encyclopédie, tome 2. Article Arbres de la liberté, p. 589-591
La Grande Encyclopédie, tome 2. Article Arbres de la liberté, p. 589-591
VI. Le Sapin de Noël
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)
Lecture : Nicole Delage
Conte - Jeunesse
Durée : 18 min - (17 Mo)
« Il y avait une lois dans la forêt un joli petit sapin. Il y occupait une place charmante, parfaitement exposée à l'air et aux rayons du soleil ; et à l'entour croissaient une foule de ses frères, plus grands et plus gros que lui, sapins et pins. Cependant rien de tout cela n'avait autant de prix aux yeux du petit sapin que de
savoir qu'il deviendrait grand. [...] »
Hans Christian Andersen (1805-1875)
savoir qu'il deviendrait grand. [...] »
Hans Christian Andersen (1805-1875)
Texte intégral sur Gallica
VII. L'Arbre, écosystèmes et biodiversité
Écoute, bûcheron, arrête un peu le bras !
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ;
Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force,Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?
Pierre de Ronsard (Élégies)
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ;
Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force,Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?
Pierre de Ronsard (Élégies)
Outre ces différentes symboliques, l'arbre est aussi nourricier. L'arbre nourrit l'homme, lui fournit le bois pour différents usages, lui fournit l'ombre, protège le sol contre l'érosion, adoucit le climat … Seulement, l'homme ne cesse de détruire l'équilibre écologique, pour s'enrichir et pour se développer, et l'arbre se trouve en première ligne de cette destruction irréfléchie. L'homme peut-il vivre sans arbre, ne court-il pas à sa perte en détruisant l'un des quatre éléments de la nature ?
L'arbre joue un rôle majeur dans le fonctionnement écologique terrestre, en raison de sa capacité à stocker le carbone, à prendre une part active dans le cycle de l'eau.
« Chaque année, ce sont plus de 13 millions d’hectares de sylve qui disparaissent de la surface de la planète, rasées, brûlées, assassinées, dont une majeure partie en zone tropicale mais aussi boréales : en cause l'exploitation du caoutchouc ou de la quinine hier, bois, pétrole, soja, crevettes, viande bovine ou huile de palme aujourd’hui. [...] » Emmanuelle Grudmann - Dossier : Grands singes et forêt : même combat pour la planète
L'arbre joue un rôle majeur dans le fonctionnement écologique terrestre, en raison de sa capacité à stocker le carbone, à prendre une part active dans le cycle de l'eau.
« Chaque année, ce sont plus de 13 millions d’hectares de sylve qui disparaissent de la surface de la planète, rasées, brûlées, assassinées, dont une majeure partie en zone tropicale mais aussi boréales : en cause l'exploitation du caoutchouc ou de la quinine hier, bois, pétrole, soja, crevettes, viande bovine ou huile de palme aujourd’hui. [...] » Emmanuelle Grudmann - Dossier : Grands singes et forêt : même combat pour la planète
« Une partie de l’énergie est ‘transpirée’ pour les feuilles. De la vapeur d’eau qui devient nuage. Des nuages qui deviennent pluie. La moitié de l’eau tombée sur la forêt amazonienne provient du recyclage direct par la forêt. [...] » Emmanuelle Grudmann - Dossier : Grands singes et forêt : même combat pour la planète
Il constitue aussi pour les sociétés humaines une ressource considérable de matériaux (principalement du bois), de denrées (notamment des fruits alimentaires) et de multiples services (chauffage, énergie, papier…).
Wangari Muta Maathai (née le 1er avril 1940 à Nyeri, au Kenya) est une militante écologiste et politique. En 2004, elle devient la première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la paix pour « sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix ».
Wangari Maathai sur Wikipédia
Un article du Courrier de l'Unesco
Un article sur La République des Lettres
Le site The Green Belt Movement
Les livres de Wangari Maathai traduits en français :
Pour l'amour des arbres, 2005
Celle qui plante les arbres, éditions Héloïse d'Ormesson
Celle qui plante les arbres, éditions Héloïse d'Ormesson
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)
Lecture : Juliette
Nouvelle
Durée : 29 min - (27 Mo)
« Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités
vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir
observer son action pendant de longues années. Si cette action est
dépouillée de tout égoïsme, si l'idée qui la dirige est d'une
générosité sans exemple, s'il est absolument certain qu'elle n'a
cherché de récompense nulle part et qu'au surplus elle ait laissé sur
le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d'erreurs,
devant un caractère inoubliable. [...] »
Jean Giono (1895-1970)
Texte intégral sur Wikisource
Écouter en ligne :
Vladimir Cosma, Promenade sentimentale
« l'arbre entre avec nous dans une émulation de la grandeur [...] Ainsi, l'arbre a toujours un destin de grandeur. Ce destin, il le propage. L'arbre agrandit ce qui l'entoure » Gaston Bachelard
Pour aller plus loin...
Sur la symbolique des arbres : Société de l'arbre du Québec - Pierre-Emile Rocray
Un article du Courrier de L'UNESCO : L'Arbre sacré par Jacques Brosse
Un site très intéressant, Krapo Arboricole
Voir par exemple la rubrique, Les Arbres et les textes anciens : Dante, Tite-Live - Lancelot... Des articles sur les forêts magiques (Brocéliandre).
Un article sur la déforestation sur Wikipédia
Un dossier sur Futura Sciences, Les Grands singes et la forêt
Art Point France, L'Arbre dans la littérature et la peinture
Un site consacré aux arbres : Les Arbres
Remerciements...
Cette page a été créée sur une idée originale de Marie-Ange, qu'elle en soit ici vivement remerciée !
Un grand merci à Juliette, Nicole et René pour leur amicale participation aux lectures !
Un grand merci à vous,Juliette,Nicole,René et Victoria,pour vos lectures et vos voix maintenant si familières et aimées.
RépondreSupprimerEt un grand merci à Victoria pour nous entrainer dans cette belle ronde autour de l'Arbre ,avec une telle diversité de textes ,d'images et de documents.
Marie- Ange
Un immense bravo à Victoria pour cette superbe page sur l'arbre. Que de poésie dans ces textes à lire et à entendre, et dans les illustrations.
RépondreSupprimerLes contes sont émouvants et portés par des voix que j'aime beaucoup.
Ah! si j'enseignais encore, comme j'aurais eu plaisir à utiliser cette page avec mes élèves!!!
Pomme
Merci pour toutes ces informations. L'arbre sera au centre de mon année d'enseignante en primaire.
RépondreSupprimerP. Fort