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Lecture : David D.
Durée : 32min - (30 Mo)
Publiée le 13 janvier 1898 en première page du quotidien parisien L’Aurore, cette lettre ouverte d'Émile Zola accuse le gouvernement de l’époque d’antisémitisme dans l’Affaire Dreyfus.
« Un conseil de guerre vient, par ordre, d’oser acquitter un Esterhazy, soufflet suprême à toute vérité, à toute justice. Et c’est fini, la France a sur la joue cette souillure, l’histoire écrira que c’est sous votre présidence qu’un tel crime social a pu être commis. Puisqu’ils ont osé, j’oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai, car j’ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. [...] ».
Émile Zola (1840-1902)
Écouter en ligne : J'Accuse
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Maison d'études de Victor Malka, émission du 28 novembre 2008.
Étienne Barilier parle de son livre, Les Écrivains face à l'Affaire Dreyfus (Genève, Zoé éditions)
« Lorsqu'Alfred
Dreyfus, le 5 janvier 1895, fut dégradé sur la place publique,
plusieurs écrivains assistaient à la scène. Certains, comme Maurice
Barrès et Léon Daudet, virent en Dreyfus le traître parfait. D'autres,
cependant, pressentirent son innocence. Pourquoi Zola,
Proust, Martin du Gard, Anatole France, Charles Péguy devinrent-ils des
dreyfusards ? Et comment le furent-ils dans leur œuvre littéraire ? » (Présentation de l'éditeur)
Écouter en ligne : Les Écrivains face à l'Affaire Dreyfus (30 min)
Très bon texte... très bonne lecture... très bonne voix... Merci David. Ed
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