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Lecture : Pomme
Poésie
Durée : 3min - (3,88 Mo)
« On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
— Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
— On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L’air est parfois si doux, qu’on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits, — la ville n’est pas loin, —
A des parfums de vigne et des parfums de bière… »
— Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
— On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L’air est parfois si doux, qu’on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits, — la ville n’est pas loin, —
A des parfums de vigne et des parfums de bière… »
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Bonjour,
RépondreSupprimerQuelqu'un pourrait-il m'éclairer sur ces vers de Rimbaud, de quelle manière les interpréter ? Un "spécialiste" de Rimbaud m'a dit un jour que chez le poète il y avait parfois plus d'une lecture possible, pas forcément linéaire, notamment dans le "Bateau Ivre", et qu'en ce domaine rien n'était vraiment fixé selon les règles littéraires traditionnelles. Je voulais savoir si cette "analyse intuitive" était crédible car j'avoue ne pas toujours comprendre les vers apparemment hermétiques de Rimbaud, ceux-ci par exemple que j'aimerais qu'on m'explique, si tant est qu'une explication de vers soit sensée :
"Je fis un voeu : mes ailes d'Empyrée toutes trouées
Ma fiole couverte de l'or des horizons funestes
Tout célestes me mirent de glace en échos nets
Je vis un feu où se regardait l'oiseau des rouées."
(Rimbaud)
Raphaël Zacharie de IZARRA