Guy de Maupassant - La Légende du Mont Saint-Michel

La Légende du Mont Saint-Michel
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Lecture : René Depasse
Nouvelle
Durée : 12 min - (12 Mo)

« [...] Chaque village de France est placé sous l'invocation d'un saint protecteur, modifié à l'image des habitants. Or saint Michel veille sur la Basse-Normandie, saint Michel, l'ange radieux et victorieux, le porte-glaive, le héros du ciel, le triomphant, le dominateur de Satan. Mais voici comment le Bas-Normand, rusé, cauteleux, sournois et chicanier, comprend et raconte la lutte du grand saint avec le diable. Pour se mettre à l'abri des méchancetés du démon, son voisin, saint Michel construisit lui-même, en plein Océan, cette habitation digne d'un archange; et, seul, en effet, un pareil saint pouvait se créer une semblable résidence. Mais, comme il redoutait encore les approches du Malin, il entoura son domaine de sables mouvants plus perfides que la mer. »

 

Guy de Maupassant (1850-1893) 

Texte intégral sur Wikisource

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Musique de rue - Troubadours et flutiaux

Rimbaud, poèmes en musique

Rimbaud, poèmes en musique
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Une émission d'Hélène Renard
Poésie
Durée : 28 min - (19 Mo)




« Écrire la musique sur un poème et le chanter est un acte d’amour envers une œuvre, c’est aussi la meilleure façon de la pérenniser, de la faire connaître et de participer à sa survie. On ressent par le rythme de la musique et de la voix une véritable émotion poétique. Le poème devient chanson, cela lui donne une autre portée, une autre compréhension et une autre dimension. » Patrick Hamel

Poèmes lus et chantés par Patrick Hamel :

- Bannières de mai
- Roman
- Le Mal
- Le Dormeur du Val
- Les Chercheuses de poux

Patrick Hamel  donne quelques éléments biographiques utiles pour situer l’œuvre dans la vie de l’auteur d’Une saison en enfer. Après chaque poème, il donne également quelques commentaires qui précisent le contexte dans lequel Rimbaud l’a rédigé. (Présentation Canal Académie)

Écouter en ligne : 

Pour aller plus loin...

Arthur Rimbaud sur Wikipédia

 

L'œuvre d'Arthur Rimbaud sur Wikisource

Un site à visiter : Arthur Rimbaud, le poète

Un documentaire retraçant la vie d'Arthur Rimbaud (48 min)

La Comtesse de Ségur - Un Bon petit Diable

Un Bon petit Diable
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Lecture : Victoria
Roman - Jeunesse
Durée : 5h20 - (291,2 Mo)




L'histoire se passe en Écosse et commence en 1842. Le jeune Charles est élevé par la veuve Mac'Miche, mégère avare et tyrannique. Pour se venger de ce qu'elle lui fait subir, Charles lui joue des tours pendables, avec la complicité de Betty, la servante au grand cœur.

Dès qu'il le peut, il va voir une jeune aveugle de deux ans son aînée, Juliette. Celle-ci joue le rôle du bon ange auprès de ce petit diable.

 

La Comtesse de Ségur (1799-1874) 

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La Musique...

Introduction et final des chapitres :

Scotland the Brave par Michael Lancaster

Chapitres 21 et 22 :

Medley- Bridal Chorus, Scotland the Brave and Mairi's Wedding par Bagpiper- Michael Lancaster

Mary Shelley - Frankenstein ou le Prométhée moderne

Frankenstein ou le Prométhée moderne
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Lecture : René Depasse
Roman - Fantastique
Durée : 9h50 - (524,7 Mo)

« La vie et la mort m'apparaissaient comme des limites idéales qu'il y avait lieu de surmonter avant de répandre sur le monde obscur un torrent de lumière. Une espèce nouvelle me bénirait comme son créateur. J'allais donner la vie à des multiples créatures bonnes et généreuses, et nul père n'allait plus que moi mériter la gratitude de ses enfants. Dans le cours de mes réflexions, germait l'idée que si je pouvais animer la matière inerte (ce qui, plus tard, allait devenir impossible) je serais aussi à même un jour de redonner la vie à un corps apparemment voué à la décomposition. [...] »

 

Mary Shelley (1797-1851) 

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 La Musique...

 

Marco Beltrami, Scream 2 - Hairtrigger Lunatic 

Pour aller plus loin...  

Frankenstein ou le Prométhée moderne sur Wikipédia

Le Monstre de Frankenstein sur Wikipédia

Victor Hugo - À Guernesey (IX)

À Guernesey (IX)
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Lecture : Juliette 
Poésie
Durée : 2 min - (2,15 Mo)

« Je prendrai par la main les deux petits enfants ;
J'aime les bois où sont les chevreuils et les faons,
Où les cerfs tachetés suivent les biches blanches
Et se dressent dans l'ombre effrayés par les branches ;
Car les fauves sont pleins d'une telle vapeur
Que le frais tremblement des feuilles leur fait peur.
Les arbres ont cela de profond qu'ils vous montrent
Que l'éden seul est vrai, que les cœurs s'y rencontrent,
Et que, hors les amours et les nids, tout est vain ;
Théocrite souvent dans le hallier divin
Crut entendre marcher doucement la ménade.
C'est là que je ferai ma lente promenade
Avec les deux marmots. J'entendrai tour à tour
Ce que Georges conseille à Jeanne, doux amour,
Et ce que Jeanne enseigne à Georges. En patriarche
Que mènent les enfants, je réglerai ma marche
Sur le temps que prendront leurs jeux et leurs repas,
Et sur la petitesse aimable de leurs pas.
Ils cueilleront des fleurs, ils mangeront des mûres.
Ô vaste apaisement des forêts ! ô murmures !
Avril vient calmer tout, venant tout embaumer.
Je n'ai point d'autre affaire ici-bas que d'aimer. »

Victor Hugo (1802-1885) 

Écouter en ligne :

Schubert, Sonate  Arpeggione - Interprètes : Paul Tortelier et Robert Weisz (1956)

Pierre Louÿs - La Pluie

La Pluie
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Lecture : René Depasse
Poésie
Durée : 2 min - (2,13 Mo)

La pluie fine a mouillé toutes choses, très doucement, et en
silence. Il pleut encore un peu. Je vais sortir sous les arbres.
Pieds nus, pour ne pas tacher mes chaussures.

La pluie au printemps est délicieuse. Les branches chargées
de fleurs mouillées ont un parfum qui m'étourdit. On voit briller
au soleil la peau délicate des écorces.

Hélas ! que de fleurs sur la terre ! Ayez pitié des fleurs
tombées. Il ne faut pas les balayer et les mêler dans la boue ;
mais les conserver aux abeilles.

Les scarabées et les limaces traversent le chemin entre les
flaques d'eau ; je ne veux pas marcher sur eux, ni effrayer ce
lézard doré qui s'étire et cligne des paupières.


 

Les Chansons de Bilitis, 1894

Pierre Louÿs (1870-1925) 

Écouter en ligne : 

Gabriel Fauré, Pavane - opus 50 par Léonald

Victor Hugo - Le Poème du Jardin des Plantes

Le Poème du Jardin des Plantes
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Lecture : Juliette
Poésie
Durée : 1h10 - (61,1 Mo)




« Le comte de Buffon fut bonhomme, il créa
Ce jardin imité d'Évandre et de Rhéa
Et plein d'ours plus savants que ceux de la Sorbonne,
Afin que Jeanne y puisse aller avec sa bonne ;
Buffon avait prévu Jeanne, et je lui sais gré
De s'être dit qu'un jour Paris un peu tigré,
Complétant ses bourgeois par une variante,
La bête, enchanterait cette âme souriante ;
Les enfants ont des yeux si profonds, que parfois
Ils cherchent vaguement la vision des bois ;
Et Buffon paternel, c'est ainsi qu'il rachète
Sa phrase sur laquelle a traîné sa manchette,
Pour les marmots, de qui les anges sont jaloux,
A fait ce paradis suave, orné de loups. [...] »

Victor Hugo (1802-1885)

Texte intégral sur Wikisource

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I
II
Ce que dit le public 
À Georges
Encore Dieu, mais avec des restrictions
À Jeanne
VII
VIII
IX
X

La Musique...

I - Tchaikovsky, Mélodie antique française, Op. 39-16   

II - Saint Saens, Le Carnaval des animaux - La Marche du lion 

III -  Debussy, Children's Corner - Golliwog's Cake-Walk Golliwog's Cakewalk par Robert Casadesus (1950)

IV - Debussy, Prélude à l'après-midi d'un faune par Igor Markevitch (1954)

V - Satie, Poudre d'or

VI - Saint-Saëns, Le Carnaval des animaux - Aquarium

VII - Mozart, Concerto No.23 - Allegro par Daniel Barenboim

VIII - Grieg, Peer Gynt - Suite 01 - Mort d'Ase par Thomas Beecham (1957)

IX - Berlioz, Symphonie Fantastique - Songe d'une nuit de sabbat par Georges Prête (1958)

X - Wagner, Parsifal - Prélude

Guy de Maupassant - Mademoiselle Fifi

Mademoiselle Fifi
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Lecture : Victoria
Nouvelle
Durée : 31 min - (28 Mo)

« [...] - "Nom de Dieu, ça ne peut pas durer, il faut inventer quelque chose à la fin."
    Ensemble le lieutenant Otto et le sous-lieutenant Fritz, deux Allemands doués éminemment de physionomies allemandes lourdes et graves, répondirent :
    "Quoi, mon capitaine ?"
    Il réfléchit quelques secondes, puis reprit : "Quoi ? Eh bien, il faut organiser une fête, si le commandant le permet."
    Le major quitta sa pipe : "Quelle fête, capitaine ? "
    Le baron s'approcha : "Je me charge de tout, mon commandant. J'enverrai à Rouen Le Devoir qui nous ramènera des dames ; je sais où les prendre. On préparera ici un souper ; rien ne manque d'ailleurs, et, au moins, nous passerons une bonne soirée."
    Le comte de Farlsberg haussa les épaules en souriant : "Vous êtes fou, mon ami. "
    Mais tous les officiers s'étaient levés, entouraient leur chef, le suppliaient : - "Laissez faire le capitaine, mon commandant, c'est si triste ici. "
    À la fin le major céda : "Soit", dit-il. »

 

Guy de Maupassant (1850-1893)

Texte intégral

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Strauss, Valse

Léon Tostoï - Enfance

Enfance
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Lecture : Martine Leroy-Rambaud
Roman
Durée : 4h09 - (308 Mo)




"S'il l'on voit tout avec les yeux de la sagesse, il n'y a plus moyen de jouer. Et si l'on ne joue pas, que reste-t-il, alors ?" demande Nikolegnka. 

Avec l'insouciance de ses 10 ans, il est heureux, entouré de sa mère, de son précepteur, de son frère, ses soeurs, de leur gouvernante, au milieu des goûters sur l'herbe et de la chasse à courre. Heureux temps de l'enfance... Son départ pour Moscou, la rencontre des adultes, les premières amours... et le visage de la mort évoquent chez Tolstoï, pour ce premier roman autobiographique, bien des nostalgies.

"Telle est la vie des  hommes, disait Pagnol. Quelques joies très vite effacées par d'inoubliables chagrins".

 

Léon Tolstoï (1828-1910) 


La traduction de Ely Halpérine-Kaminsky (1858-1936) utilisée pour cette lecture n'est pas disponible en ligne. Vous pouvez lire le texte sur Wikisource dans la traduction de Arvède Barine.

Texte intégral sur Wikisource

 

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La Musique...

Tchaikovsky :
 


Concerto n° 1 pour piano et orchestre, opus 23 en si bémol mineur - Soliste : Sviatoslar Pichter - Direction : Ergnegs Mravinsky -
Orchestre philarmonique de Léningrad (1958).

Concerto pour violon et orchestre en ré majeur - Soliste : Jascka Heifetz - Direction Fritz Reiner - Orchestre philarmonique de Chicago (1957).

Beethoven, Sonate n° 87, opus 13 en Do mineur pour piano pathétique par Annie Fischer.

Chopin, Contredanse en sol majeur - Mazurka opus 07 en fa mineur par Vladimir Horowitz.



Pour aller plus loin...

Une émission télévisée en 13 épisodes :

La vie et l'œuvre de Tolstoï par Henri Guillemin