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Conte - Jeunesse
Durée : 7 min - (7,11 Mo)
« Comme il faisait froid ! La neige tombait et la nuit n'était pas loin; c'était le dernier soir de l'année, la veille du jour de l'an. Au milieu de ce froid et de cette obscurité, une pauvre petite fille passa dans la rue, la tête et les pieds nus.[...] La petite fille cheminait avec ses petits pieds nus, qui étaient rouges et bleus de froid ; elle avait dans son vieux tablier une grande quantité d’allumettes, et elle portait à la main un paquet. C’était pour elle une mauvaise journée ; pas d’acheteurs, donc pas le moindre sou. Elle avait bien faim et bien froid, bien misérable mine. Pauvre petite ! Les flocons de neige tombaient dans ses longs cheveux blonds, si gentiment bouclés autour de son cou ; mais songeait-elle seulement à ses cheveux bouclés? Les lumières brillaient aux fenêtres, le fumet des rôtis s’exhalait dans la rue [...] »
Hans Christian Andersen (1805-1875)
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En final :
Jacob Arcadelt, Ave Maria, par Coro Voci de Trezzano
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Conte - Jeunesse
Durée : 13 min - (12 Mo)
Les Sabots du petit Wolff, est un conte de Noël issu du recueil Contes rapides, publié en 1888.
« [...] il était une fois un petit garçon de sept ans, nommé Wolff, orphelin de père et de mère, et resté à la charge d’une vieille tante, personne dure et avaricieuse, qui n’embrassait son neveu qu’au Jour de l’An et qui poussait un grand soupir de regret chaque fois qu’elle lui servait une écuellée de soupe. »
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En introduction :
En final :
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Conte - Jeunesse
Durée : 20 min - (18 Mo)
« Deux dindes truffées, Garrigou ?
— Oui, mon révérend, deux dindes magnifiques, bourrées de truffes.
J’en sais quelque chose, puisque c’est moi qui ai aidé à les remplir.
On aurait dit que leur peau allait craquer en rôtissant, tellement elle
était tendue…
— Jésus-Maria ! moi qui aime tant les truffes ! Donne-moi vite mon
surplis, Garrigou… Et avec les dindes, qu’est-ce que tu as encore
aperçu à la cuisine ?
— Oh! toutes sortes de bonnes choses. Depuis midi nous n’avons fait
que plumer des faisans, des huppes, des gélinottes, des coqs de
bruyère. La plume en volait partout. Puis de l’étang on a apporté des
anguilles, des carpes dorées, des truites, des…
— Grosses comment les truites, Garrigou ?
— Grosses comme ça, mon révérend… Enormes ! [...] »
(Lettres de mon moulin)
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Conte - Jeunesse
Durée : 4h10 min - (102 Mo)
« Marley était mort, pour commencer. Là-dessus, pas l'ombre d'un doute. Le registre mortuaire était signé par le ministre, le clerc, l'entrepreneur des pompes funèbres et celui qui avait mené le deuil. Scrooge l'avait signé, et le nom de Scrooge était bon à la bourse, quel que fût le papier sur lequel il lui plut d'apposer sa signature. [...] »
Charles Dickens (1812-1870)
Écouter un extrait : Le Spectre de Marley
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Conte - Jeunesse
Durée : 11 min - (10 Mo)
« Il y avait dans les environs, des bergers qui gardaient leurs
troupeaux dans la campagne de Bethléem comme au temps du Roi David, et
qui veillaient chacun à leur tour, pour qu’on ne volât pas leurs
troupeaux. Tout à coup au milieu de la nuit, vers minuit, un Ange du
Seigneur leur apparut ; et ils furent enveloppés d’une lumière
éblouissante, ce qui leur causa une grande frayeur. [...] »
Texte intégral sur Wikisource
Tous nos remerciements à Chloé et Maxime pour leur
participation à cette lecture.
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La Musique...
Paul J. Christiansen, Holly Tree, par le Colorado Choir
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Conte - Jeunesse
Durée : 42 min - (39 Mo)
« - Jean, dit à son domestique M. Cappelle de la maison Cappelle et Cie, allez donc voir quel est ce tapage à la porte de la rue.
- Je n'ai pas besoin de me déranger, monsieur Cappelle, pour savoir que c'est le petit mendiant à qui vous m'avez fait donner deux sous ce matin, répondit Jean en regardant par la fenêtre du bureau.
- Ces mendiants ne nous laisseront donc jamais tranquilles, s'écria M. Cappelle. Tous les ans, je donne cent francs au bourgmestre pour les pauvres de la ville. Dites-lui cela, Jean, de ma part, et faites-le partir. [...] »
Écouter un extrait : Chapitre 01
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Conte
Durée : 26 min - (24 Mo)
« La neige tombait doucement à flocons mais, comme une ouate silencieuse assourdissant le bruit des cloches qui, dans la basse ville, tintait Noël. La chambre était une chambre d'enfant, minuscule, avec une fenêtre unique drapée de rideaux de lampas blancs hermétiquement clos... Ils étaient assis tous deux de chaque côté de la cheminée où flambait un feu vif : lui, cinquante ans au moins, la barbe rare et frissonnante, la physionomie très lasse ; elle, jeune encore, dans la savoureuse maturité de la trentaine, mais les yeux battus comme par des veilles récentes : tristes, l'un et l'autre, d'une tristesse qu'on sentait planer lourde dans l'appartement étroit. [...] »
Anatole Le Braz (1859-1926)
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Introduction et final :
et
La Vraie tentation du Grand Saint Antoine
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Lecture : Ar Men
Conte - Jeunesse
Durée : 21 min - (20 Mo)
« Saint Antoine poussa la porte et vit dans sa cabane une
demi-douzaine d'enfants tout petits monter du village malgré la
tourmente pour lui apporter du miel et des noix, friandises que le bon
ermite se permettait une fois l'an, le jour de Noël, à cause de son
grand âge.
– Mettez-vous en rond, mes amis, et jetez dans l'âtre quelques pommes de
pin pour que la flamme éclaire. Bien ! Maintenant faites place à
Barrabas. Le fidèle Barrabas a si grand froid que son groin en pèle et
que sa queue raidie ne peut plus se détortiller.
Les enfants toussèrent, se mouchèrent, Barrabas (car tel est le vrai nom
que portait le cochon de saint Antoine). Barrabas, ses sabots
voluptueusement fourrés dans les cendres chaudes, grogna. Le saint
rabattit son capuchon, secoua la neige de ses épates, passa sa main sur
sa belle barbe grise où pendaient des chandellettes de glace, et s'étant
assis, il commença. [...] » (Recueil - Les Nouveaux contes de Noël).
Paul Arène (1843-1896)
Texte intégral sur Gallica.