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Lecture : René Depasse
Essais
Durée : 17 min - (16 Mo)
« Les fous, Charles Dickens les aima toujours, lui qui décrivit avec une grâce attendrie l’innocence de ce bon M. Dick. Tout le monde connaît M. Dick, puisque tout le monde a lu David Copperfield. [...] Je crois que Dickens exerça plus qu’aucun autre écrivain la faculté de sentir ; je crois que ses romans sont beaux comme l’amour et la pitié qui les inspirent. Je crois que David Copperfield est un nouvel évangile. Je crois enfin que M. Dick, à qui j’ai seul affaire ici, est un fou de bon conseil, parce que la seule raison qui lui reste est la raison du cœur et que celle-là ne trompe guère. » (Article paru dans Le Temps, 1887)
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Articles
L'article d'Anatole France démontre habilement que la frontière entre folie et création est parfois bien floue. Je pense à Aurélia de Nerval, "le rêve est une seconde vie" ou bien encore à L'Idiot de Dostoïevski. Le dossier proposé sur Littérature et folie est passionnant ! Bien cordialement à tous, Pierre
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