Message aux visiteurs

La santé de l'animatrice d'Au Fil des Lectures ne lui permet plus d'assurer la gestion du site. Les 450 enregistrements présents sur le site sont toujours à votre disposition. Merci à tous.

BIENVENUE !

BIENVENUE !

samedi 29 mai 2010

Bram Stoker - L'Enterrement des rats


L'Enterrement des rats
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Victoria
Nouvelle - Fantastique
Durée : 1h 17 min - (71 Mo)


Un récit fantastique par l'auteur de Dracula.

Un jeune touriste anglais s'égare dans le monde étrange des chiffonniers dans un dépôt d'ordures à Montrouge... Poursuivi par les habitants des lieux, plus redoutables que les rats, leurs compagnons de misère, arrivera-t-il à leur échapper ?
 

« [...] Finalement, j’entrai dans ce qui semblait être une petite ville ou une communauté de chiffonniers. Il y avait un certain nombre de cabanes ou de huttes, comme on peut en trouver dans les parties les plus reculées des marais d’Allan, sortes d’abris rudimentaires composés de murs d’osier et de terre, et recouverts de chaume grossier fait avec des détritus d’étable – abris tels qu’on ne voudrait pour rien au monde y pénétrer, et qui, même peints, n’ont rien de pittoresque à moins d’être judicieusement traités. »

 
Bram Stoker (1847-1912)


Texte intégral sur Ebooks


Écouter en ligne :




Carmina Burana - Ô Fortuna - Carl Orff par l'ensemble Northeastern University Choral Society



jeudi 27 mai 2010

François Coppée - Le Menuet


Le Menuet
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : René Depasse
Poésie
Durée : 2 min - (2,12 Mo)



« Marquise, vous souvenez-vous
Du menuet que nous dansâmes ?
Il était discret, noble et doux,
Comme l'accord de nos deux âmes.

Aux bocages le chalumeau
À ces notes pures et lentes ;
C'était un air du grand Rameau,
Un vieil air des Indes galantes.

Triomphante, vous surpreniez
Tous les cœurs et tous les hommages,
Dans votre robe à grands paniers,
Dans votre robe à grands ramages.

Vous leviez, de vos doigts gantés,
Et selon la cadence douce,
Votre jupe des deux côtés
Prise entre l'index et le pouce.

Plus d'une belle, à Trianon,
Enviait, parmi vos émules,
Le manège exquis et mignon
De vos deux petits pieds à mules ;

Et, distraite par le bonheur
De leur causer cette souffrance,
À la reprise en la mineur
Vous manquâtes la révérence. » 


François Coppée (1842-1908) 


Écouter en ligne :



Rameau, Les Fêtes d'Hébé par L'American Baroque.




mardi 25 mai 2010

Arthur Conan Doyle - L'Aventure du détective agonisant


L'Aventure du détective agonisant
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", archive zip)

Lecture : Éric
Nouvelle - Policier
Durée : 43 min - (39 Mo)



Pour démasquer Culverton Smith, planteur de Sumatra et assassin, Sherlock Holmes utilise une ruse inattendue... Un mal mortel et contagieux, fréquent chez les coolies de Sumatra, semble terrasser le célèbre détective !


« La logeuse avait pour lui un respect proche de la vénération et n'osait jamais interférer avec lui, aussi outrageuses que puissent être ses occupations. Elle l'appréciait par ailleurs beaucoup, car il avait dans ses relations avec les femmes une douceur et une courtoisie remarquables. Il n'appréciait guère le beau sexe et s'en méfiait, mais il était toujours un adversaire chevaleresque. Connaissant la sincérité de son attachement envers lui, c'est avec attention que j'écoutai son histoire lorsqu'elle vint me trouver chez moi lors de la deuxième année de mon mariage et m'informa de la triste condition à laquelle se trouvait réduit mon pauvre ami. » (Recueil, Son dernier coup d'archet)


Arthur Conan Doyle (1859-1930) 


Texte intégral sur Wikisource 


Écouter en ligne :



Berlioz - Symphonie Fantastique - Épisode de la Vie d'un Artiste - Un Bal - par le Boston Symphony Orchestra - Direction Georges Prêtre (1958).


Pour aller plus loin...


Société Sherlock Holmes de France 

 

samedi 22 mai 2010

Octave Mirbeau - Chez L'Illustre écrivain


Chez L'Illustre écrivain
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", archive zip)

Lecture collective
Durée : 1h 10 min - (63 Mo)




Octave Mirbeau déploie dans ce texte (publié dans un recueil posthume) toute sa verve caustique et polémique. Chez L'Illustre écrivain est un prétexte pour railler Paul Bourget, la plume de la bourgeoisie conservatrice, au tournant du XXème siècle. Ces dialogues ont une double portée : humoristique dans sa plus grande partie, politique lorsque L'Affaire Dreyfus est abordée.


« L’Illustre écrivain, en froissant un journal :

— Et cette canaille de Mareuil qui dînait chez moi avant-hier, et qui n’a pas trouvé le moyen glisser mon nom dans sa chronique... Elle est forte, celle-là !... Non, mais ils s’imaginent que je les invite pour mon plaisir !... Elle est forte, celle-là !

Entre le valet de chambre.


Le valet de chambre :

— Monsieur, c’est encore un reporter.

L’Illustre écrivain :
  — Ah ! ah !

Le valet de chambre :
— Celui qui vient toutes les semaines interviewer Monsieur ! [...] » 


Octave Mirbeau (1848-1917)


Texte intégral sur Wikisource


Écouter un extrait : scène 1



Les Voix...

René Depasse : L'Illustre écrivain
Prof. Tournesol : Le Valet
Stefano Binaghi : Le Reporter
Ar Men : Madame Beauduit
David D. : Le Poète
Victoria : La narratrice

Réalisation : Prof. Tournesol


Télécharger le livre audio par scènes (mp3) : clic droit, "enregistrer sous..."


La Musique...


Camille Saint-Saens - Le Carnaval des Animaux, Grande Fantaisie Zoologique - Fossiles -
Solistes : Geza Anda & Béla Sik
Direction : Igor Markevitch


jeudi 20 mai 2010

Denis Diderot - Sur les femmes


Sur les femmes
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Éric
Essai - Philosophie
Durée : 29 min - (26,2 Mo)



« J'aime Thomas ; je respecte la fierté de son âme et la noblesse de son caractère : c'est un homme de beaucoup d'esprit ; c'est un homme de bien ; ce n'est donc pas un homme ordinaire. À en juger par sa Dissertation sur les Femmes, il n'a pas assez éprouvé une passion que je prise davantage pour les peines dont elle nous console que pour les plaisirs qu'elle nous donne. Il a beaucoup pensé, mais il n'a pas assez senti. Sa tête s'est tourmentée, mais son cœur est demeuré tranquille. J'aurais écrit avec moins d'impartialité et de sagesse ; mais je me serais occupé avec plus d'intérêt et de chaleur du seul être de la nature qui nous rende sentiment pour sentiment, et qui soit heureux du bonheur qu'il nous fait. [...] » 

Denis Diderot (1713-1784) 


Texte intégral sur Wikisource 



Écouter en ligne :

mardi 18 mai 2010

Quelques lettres de Balzac à Madame Hanska


Quelques lettres de Balzac à Madame Hanska
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Canal Académie
Correspondance - Biographie 
Durée : 39 min - (36 Mo)



En septembre 1833, Balzac rencontre pour la première fois la mystérieuse "étrangère" dont il est tombé passionnément amoureux... par lettres. Évelyne Hanska d'origine polonaise, mariée et mère d'une petite fille, vit en Ukraine. En 1834, Madame Hanska et Balzac deviennent amants. Malgré le décès du mari en 1842, Balzac attendra huit ans pour épouser Évelyne Hanska (en mars 1850). Balzac meurt quelques mois après le mariage (18 août 1850).

Choisies par Anne-Françoise Dumont et lues par Fernand Guiot, voici sept lettres entières et plusieurs extraits d’autres missives. L'émission s'appuie en grande partie sur la biographie de Stefan Zweig, Balzac, le roman de sa vie


La première est datée de mai 1832, écrite de Paris, avant que Balzac et Madame Hanska ne se soient rencontrés.
 

La deuxième date du 26 septembre 1833. Leur première rencontre est prévue. La lettre est écrite juste avant cette rencontre à Neuchâtel.
 

La troisième porte la mention "Paris, dimanche 6 octobre 1833". De Neuchâtel, Balzac rentre à Paris épuisé mais il est enthousiaste, ravi, enchanté, comme sa lettre en témoigne.
 

La quatrième lettre qui commence par "cher Ange..." est écrite de sa maison de Passy et date du 5 janvier 1842. Balzac apprend que Madame Hanska vient de perdre son époux et se trouve libre...

La cinquième lettre : Passy, le 22 février 1842, Balzac est effondré. La lettre reçue de Madame Hanska le plonge dans l’horreur : "je suis encore sous le coup de l’abattement qu’elle a produite en moi" écrit-il. Son rêve vient de s’effondrer...
 

La lecture suivante résume plusieurs lettres datées de 1843, Balzac est toujours aussi attaché mais effondré : "Je ne voulais que ce "nous" et un terme" écrit-il, au lieu de quoi...
 

La septième lettre datée du 7 avril 1844 : Balzac est malade, se sent fatigué, miné... elle se décide enfin à le rejoindre non sans s’être fait longuement prier !
 


Écouter en ligne :



Honoré de Balzac (1799-1850)


Les Lettres de Balzac à Madame Hanska :


Pour aller plus loin...

Honoré de Balzac et Madame Hanska 


Alphonse de Lamartine, Balzac et ses œuvres (1866) 


Théophile Gautier, Honoré de Balzac (1859) 


samedi 15 mai 2010

Jean Racine - Andromaque


Andromaque - Racine - Livre audio gratuit - Au Fil des Lectures
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", archive zip)

Théâtre
Durée : 2h - (285 Mo) 



Andromaque est la troisième pièce écrite par Jean Racine et sa  première grande tragédie. Elle a été créée le 17 novembre 1667 devant la reine par la troupe de l'Hôtel de Bourgogne.

L'action se situe après la légendaire guerre de Troie, remportée par les Grecs. Le Grec Pyrrhus, « le fils d'Achille et le vainqueur de Troie » est tombé amoureux de sa prisonnière Andromaque, la veuve du chef troyen Hector, tué par Achille. Il délaisse Hermione, qu'il doit épouser. Oreste, de son côté, aime d'un amour fou Hermione. Andromaque est partagée entre sa fidélité à la mémoire de son mari et son désir de sauver son fils, également prisonnier. Soumise aux pressions de Pyrrhus, elle finit par accepter de l'épouser, avec le projet secret de se tuer aussitôt. Hermione, ivre de colère,  demande alors à Oreste de lui prouver son amour en assassinant Pyrrhus. Oreste s'exécute, mais Hermione après le meurtre, rejette Oreste et se tue sur le cadavre de Pyrrhus. Oreste sombre alors dans la folie et Andromaque devient reine.

    *  Acte I - Oreste, ambassadeur des Grecs, parvenu chez Pyrrhus, y retrouve un ami fidèle, Pylade. Amoureux d'Hermione, il vient au nom de la Grèce pour venir exiger de Pyrrhus qu'il mette à mort Astyanax, de crainte que le fils d'Hector ne veuille un jour venger Troie. Pyrrhus s'y refuse dans un premier temps. Puis il parle à Andromaque. Comme elle se refuse à lui une fois de plus, il menace de livrer Astyanax aux Grecs.

    * Acte II - Oreste parle à Hermione. Elle se montre prête à partir avec lui si Pyrrhus le veut bien. Or Pyrrhus, qui jusque-là la dédaignait, annonce à Oreste qu'il a décidé de lui abandonner Astyanax.

    * Acte III - Oreste est furieux de perdre définitivement Hermione. Andromaque implore Hermione et Pyrrhus en faveur son fils. Pyrrhus est prêt à changer d'avis si elle accepte de l'épouser. Andromaque hésite.
    
    * Acte IV - Andromaque est résolue à épouser Pyrrhus pour sauver son fils et à se donner la mort sitôt après par fidélité envers Hector. Hermione demande à Oreste de la venger des revirements de Pyrrhus en le tuant.

    * Acte V - Hermione regrette d'avoir exigé la mort de Pyrrhus, qu'elle aime. Survient Oreste : il vient d'accomplir la mission dont elle l'a chargé. Hermione le récompense par des injures : « Ah ! Fallait il en croire une amante insensée ? Ne devais tu pas lire au fond de mes pensées ? Et ne voyais tu pas dans mes emportements que mon cœur démentait ma bouche à tous moments ? ». Oreste est pris de folie, frappé par la malédiction des horribles Erynies : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ». Après avoir repoussé Oreste, Hermione se donne la mort.


Pyrrhus (Acte I, scène 4) :

« Hé quoi ! votre courroux n'a-t-il pas eu son cours ?
Peut-on haïr sans cesse ? et punit-on toujours ?
J'ai fait des malheureux, sans doute ; et la Phrygie
Cent fois de votre sang a vu ma main rougie ;
Mais que vos yeux sur moi se sont bien exercés !
Qu'ils m'ont vendu bien cher les pleurs qu'ils ont versés !
De combien de remords m'ont-ils rendu la proie !
Je souffre tous les maux que j'ai faits devant Troie.
Vaincu, chargé de fers, de regrets consumé,
Brûlé de plus de feux que je n'en allumai,
Tant de soins, tant de pleurs, tant d'ardeurs inquiètes...
Hélas ! fus-je jamais si cruel que vous l'êtes ? »

Jean Racine (1639-1699)


Texte intégral sur Wikisource


Andromaque sur Wikipédia
Écouter un extrait : Acte I



Les Personnages...

Andromaque, veuve d'Hector, captive de Pyrrhus.
Pyrrhus, fils d'Achille, roi d'Epire.
Oreste, fils d'Agamemnon.
Hermione, fille d'Hélène, accordée avec Pyrrhus.
Pylade, ami d'Oreste.
Cléone, confidente d'Hermione.
Céphise, confidente d'Andromaque.
Phoenix, gouverneur d'Achille, et ensuite de Pyrrhus.
Suite d'Oreste.

Les Voix...

Andromaque : Tiffany Princep
Pyrrhus : Vincent Planchon
Oreste : Thibaut Giraud
Hermione : Peggy
Pylade : Olivier Gaiffe
Cléone : Nicole Delage
Céphise :
Phoenix : André Deguffroy

Dédicace et préfaces : René Depasse

Réalisation : Thibaut Giraud


Télécharger le livre audio par acte (mp3) : clic droit, "enregistrer sous..."


Shubert, La Jeune fille et la mort - Andante par le Wiener Konzerthausquartett (1950-1953)


Creative Commons License

L'enregistrement, Andromaque, est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.


jeudi 13 mai 2010

Léon Tolstoï - Les Deux vieillards


Les Deux vieillards
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : René Depasse
Nouvelle
Durée : 1h - (56 Mo)



« Deux vieillards avaient fait vœu d’aller à Jérusalem en pèlerinage. L’un d’eux était un riche moujik : il s’appelait Efim Tarassitch Schevelev ; l’autre, Élysée Bodrov, n’était pas riche.

Efim était un moujik rangé. Il ne buvait pas de vodka, ne fumait pas de tabac et ne prisait pas ; il ne jurait jamais : c’était un homme grave et rigide. Il avait déjà été deux fois staroste. Il avait une nombreuse famille : deux fils et un petit-fils mariés, et tous demeuraient ensemble. C’était un moujik vigoureux, droit, barbu : à soixante-dix ans, sa barbe commençait à peine à blanchir.

Élysée était un petit vieillard, ni riche ni pauvre. Il s’occupait jadis de charpenterie ; depuis que l’âge était venu, il restait chez lui et élevait des abeilles. Un de ses fils travaillait au-dehors, l’autre à la maison. C’était un bonhomme jovial : il prenait de la vodka, prisait du tabac, aimait à chanter des chansons ; mais il était débonnaire, et vivait en bons termes avec les siens et les voisins. C’était un petit moujik, pas plus haut que ça, un peu bistré, avec une barbiche frisée, et, comme son patron le prophète Élysée, il avait toute la tête chauve.

Voilà bien longtemps que les deux vieillards s’étaient entendus pour partir ensemble. Mais Efim différait toujours, ses affaires le retenaient : une terminée, une autre aussitôt s’engageait. Tantôt c’était le petit-fils qu’il fallait marier, tantôt le fils cadet dont il voulait attendre le retour de l’armée, tantôt une nouvelle isba qu’il était en train de construire. [...] » 


Léon Tolstoï (1828-1910)  


Texte intégral sur Ebooks 


Écouter en ligne :



Knegnitsky, Forestalling the morning par Monks et Choirs of Kiev Pechersk Lavra

Chants of the Russian Orthodox Church par Monks and Choirs of Kiev Pechersk Lavra


mardi 11 mai 2010

Madame de La Fayette - La Princesse de Montpensier


La Princesse de Montpensier
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3)

Lecture : Victoria
Nouvelle
Durée : 1h 13 min - (67 Mo)




Le duc de Guise s'éprend de Mademoiselle de Mézières, mais bien qu'elle l'aime aussi, la jeune fille est contrainte d'épouser le prince de Montpensier. Trois ans plus tard, ils se rencontrent à nouveau, leur passion n'est pas morte... Le comte de Chabanes, amoureux transi et silencieux de la princesse de Montpensier et ami du mari,  servira d'intermédiaire entre les deux amants.

Publié en 1662, La Princesse de Montpensier fonde l'art classique de la nouvelle. Le thème de ce récit sera repris dans La Princesse de Clèves (1678).


Madame de La Fayette (1634-1693) 


Texte intégral sur Wikisource 


Écouter en ligne :



Albinoni - Adagio en sol mineur - Soliste Denyse Gouarne / Jean Witold - Direction, Jean Witold - Ensemble Instrumental Sinfonia (1953)