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Lecture collective
Durée : 1h 10 min - (63 Mo)
Octave Mirbeau déploie dans ce texte (publié dans un recueil posthume) toute sa verve caustique et polémique. Chez L'Illustre écrivain est un prétexte pour railler Paul Bourget, la plume de la bourgeoisie conservatrice, au tournant du XXème siècle. Ces dialogues ont une double portée : humoristique dans sa plus grande partie, politique lorsque L'Affaire Dreyfus est abordée.
« L’Illustre écrivain, en froissant un journal :
— Et cette canaille de Mareuil qui dînait chez moi avant-hier, et qui n’a pas trouvé le moyen glisser mon nom dans sa chronique... Elle est forte, celle-là !... Non, mais ils s’imaginent que je les invite pour mon plaisir !... Elle est forte, celle-là !
Entre le valet de chambre.
Le valet de chambre :
— Monsieur, c’est encore un reporter.
L’Illustre écrivain :
— Ah ! ah !
Le valet de chambre :
— Celui qui vient toutes les semaines interviewer Monsieur ! [...] »
Octave Mirbeau (1848-1917)
Texte intégral sur Wikisource
Les Voix...
René Depasse : L'Illustre écrivain
Prof. Tournesol : Le Valet
Stefano Binaghi : Le Reporter
Ar Men : Madame Beauduit
David D. : Le Poète
Victoria : La narratrice
Réalisation : Prof. Tournesol
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La Musique...
Camille Saint-Saens - Le Carnaval des Animaux, Grande Fantaisie Zoologique - Fossiles -
Solistes : Geza Anda & Béla Sik
Ah, le ton de René Depasse en Illustre "imbécile"... une grande réussite, il est parfait ! Mirbeau est vraiment cinglant : aucune pitié pour la bêtise et la fatuité, cela fait du bien. Merci à vous tous pour cet enregistrement très réussi. Dahlia
RépondreSupprimerD'accord avec Dahlia : René Depasse se dépasse... L'ensemble est grinçant mais quelle différence entre les différentes scènes et la dernière ! Différence de ton, de propos... Mirbeau reprend sa plume de journaliste pour traiter le politique avec beaucoup d'amertume on dirait. Cela dénote avec le reste mais cela reste intéressant. Merci à vous tous et surtout... continuez ! Bertrand
RépondreSupprimerOui, on dirait que Mirbeau a voulu faire une démonstration. Il me semble que dans Le Journal d'une femme de chambre (livre excellent !), il fait référence aussi à Paul Bourget et pas à son avantage. Il le tourne en dérision comme ici. Merci à toutes les personnes pour cette lecture écoutée avec plaisir. Dominique
RépondreSupprimerMerci à tous pour vos commentaires ! Je me joins à vos compliments sur le jeu de René Depasse, vraiment très drôle ! J'ai d'ailleurs envisagé de monter cette "pièce" en pensant à René... c'est donc très positif !
RépondreSupprimerConcernant Mirbeau, je l'avais justement découvert avec Le Journal d'une femme de chambre (lu par Vicoria, of course ! :) ). Faire partager le talent et l'impertinence de cet auteur, voilà l'un des objectifs de ces enregistrements !
Je profite de ce message pour remercier à nouveau toutes les "voix" qui se sont prêtées au jeu avec beaucoup d'enthousiasme !
Bonne journée !!!
Vincent
Mirbeau fustigeait son époque avec talent. Merci de faire vivre ses textes.
RépondreSupprimerAh! ce Mirbeau est vraiment étonnant! Après 6 scènes drôles, (oh! le cynisme du valet!!!) on aboutit à une pensée profonde et sage que la voix de David D rend admirablement.
RépondreSupprimerJe vous remercie tous chaleureusement.
Pomme
Pomme, je te remercie bien chaleureusement de ce commentaire qui donne du cœur à l'ouvrage ! :)
RépondreSupprimerC'est vrai que Mirbeau passe sans transition d'un humour mordant à cette envolée dreyfusarde du poète... c'est aussi ça qu' on aime chez cet auteur !
Amicalement,
Vincent
Et merci à Pierre, que l'on oublie pas ! :)
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