Infernalia (extraits)
(clic droit sur le titre, "enregistrer sous...", mp3).
Lecture : Éric
Nouvelle - Fantastique
Durée : 40min - (37,2 Mo).
Une série de contes et nouvelles de différents auteurs, publiés par Charles Nodier sous le titre, Infernalia ou anecdotes, petits romans, nouvelles et contes sur les revenants, les spectres, les démons et les vampires.
« De toutes les erreurs populaires, la croyance au vampirisme est à coup sûr la plus absurde ; je ne sais même si elle ne l’est pas plus que les contes de revenants.
Les vampires ne furent guère connus que vers le dix-huitième siècle. La Valachie, la Hongrie, la Pologne, la Russie, furent leurs berceaux. Voltaire dans son Dictionnaire philosophique, nous dit : « On n’entendit parler que de vampires depuis 1730 jusqu’en 1735 ; on les guetta, on leur arracha le cœur, on les brûla : ils ressemblaient aux anciens martyrs ; plus on en brûlait, plus il s’en trouvait. »
Il est étonnant que des êtres raisonnables aient pu croire si longtemps que des morts sortaient la nuit des cimetières pour aller sucer le sang des vivants, et que ces mêmes morts retournaient ensuite dans leurs cercueils. Nous pouvons certifier cependant que des gens de mérite y ont cru, et que l’autorité elle-même a servi à propager de semblables absurdités. Nous engageons nos lecteurs à se défier de ces récits ainsi que des prétendues histoires de revenants, de sorciers, de diables, etc.
Tout ce qu’on peut dire et écrire sur ce sujet, n’a aucune authenticité et ne mérite aucune croyance. Nous avons tiré plusieurs contes de différents auteurs : Langlet-Dufresnois, les Mille et un Jour, dom Calmet, etc., nous en ont fourni.
Un grand nombre sont de notre imagination, et si nous n’en citons pas les auteurs en particulier, c’est que cela aurait entraîné à trop de longueurs. Au surplus, si le vampirisme ne date que d’un siècle à peu près, la croyance aux revenants, aux sorciers, etc., date, je crois, depuis la création du monde, sans que personne de bon sens, puisse assurer en avoir vu ou connu. »
Les vampires ne furent guère connus que vers le dix-huitième siècle. La Valachie, la Hongrie, la Pologne, la Russie, furent leurs berceaux. Voltaire dans son Dictionnaire philosophique, nous dit : « On n’entendit parler que de vampires depuis 1730 jusqu’en 1735 ; on les guetta, on leur arracha le cœur, on les brûla : ils ressemblaient aux anciens martyrs ; plus on en brûlait, plus il s’en trouvait. »
Il est étonnant que des êtres raisonnables aient pu croire si longtemps que des morts sortaient la nuit des cimetières pour aller sucer le sang des vivants, et que ces mêmes morts retournaient ensuite dans leurs cercueils. Nous pouvons certifier cependant que des gens de mérite y ont cru, et que l’autorité elle-même a servi à propager de semblables absurdités. Nous engageons nos lecteurs à se défier de ces récits ainsi que des prétendues histoires de revenants, de sorciers, de diables, etc.
Tout ce qu’on peut dire et écrire sur ce sujet, n’a aucune authenticité et ne mérite aucune croyance. Nous avons tiré plusieurs contes de différents auteurs : Langlet-Dufresnois, les Mille et un Jour, dom Calmet, etc., nous en ont fourni.
Un grand nombre sont de notre imagination, et si nous n’en citons pas les auteurs en particulier, c’est que cela aurait entraîné à trop de longueurs. Au surplus, si le vampirisme ne date que d’un siècle à peu près, la croyance aux revenants, aux sorciers, etc., date, je crois, depuis la création du monde, sans que personne de bon sens, puisse assurer en avoir vu ou connu. »
Écouter en ligne :
J'aime beaucoup Nodier, peu lu de nos jours et je trouve cela dommage. Vous le remettez à l'honneur avec cet enregistrement, merci. Pour ceux qui aiment le genre fantastique, à écouter sans hésiter ! Salut à tous, Pascale
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